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L'évolution des comportements alimentaires ne doit évidemment pas s'opérer au détriment des agriculteurs : il convient pour cela de guider les nouvelles pratiques, notamment le passage d'un élevage intensif à un élevage extensif associé à la polyculture, ainsi que de soutenir et accompagner les agriculteurs dans ces transitions. Toujours en commission, la majorité, également opposée à cette proposition de loi, l'a entièrement détricotée ...
Comme cela vient d'être rappelé, l'alimentation constitue un enjeu essentiel pour les citoyens que nous sommes. Elle se trouve au cœur non seulement de notre vie, mais aussi de la société : le fait de bien se nourrir, déterminant pour la santé et le développement, est un droit qu'il nous faut défendre. Or l'inflation à laquelle notre pays fait face freine la propagation des bonnes pratiques alimentaires – manger moins de sel, moins de gras, plus de fibres, favoriser les produits bio ou locaux, cuisiner soi-même ; surtout, elle fragilise des milliers de personnes, incitées par leurs difficultés financières à faire de la nourriture une variable d'ajustement. Selon l'Anses, 8 millions de Français, soit plus d'un sur dix, se trouvent en situation d'insécurité alimentaire. C'est inacceptable : nous ...
Je veux tout d'abord saluer le travail des bénévoles de toutes les banques alimentaires et de toutes les associations de solidarité
Nous proposons une mesure concrète, nous faisons un pas ! Nous savons que vous ne voulez pas d'augmentation du Smic, ni d'allocation d'autonomie pour la jeunesse. Eh bien, nous vous proposons une mesure que vous avez vous-mêmes défendue : la prime alimentaire ! Alors, ayez le courage de défendre vos propositions et votez ce texte !
...te d'inflation. Comment s'y opposer ? Collègues, ne croyez pas que l'attribution d'une prime exceptionnelle aux foyers les plus nécessiteux suffira à régler le problème de l'accès à une alimentation saine. Il est indigent de faire si peu face à un problème si important, qui touche à la santé publique. Dans la circonscription que je représente – la quatrième de la Guadeloupe –, le recours à l'aide alimentaire ne cesse d'augmenter. Selon une récente étude de la Banque alimentaire de Guadeloupe, plus de 7 500 foyers ont bénéficié de l'aide alimentaire en 2021 : rendez-vous compte de l'importance de ce chiffre pour un si petit département. Nous devons, en cet instant, remercier tous ceux qui viennent au secours de ces familles. Je veux aussi vous faire toucher du doigt la problématique de nos territoire...
Il s'agit évidemment d'un amendement d'appel. Personne n'ignore les chiffres, qui sont cruels : l'inflation sur un an des prix de l'alimentation a ainsi été évaluée par l'Insee à 14,5 % en février 2023. La pression restera évidemment très forte sur les prix alimentaires toute l'année, les effets des chocs passés se prolongeant. L'inflation devrait même atteindre un pic au mois de juin prochain. Face à la hausse des prix, le Gouvernement avait promis la mise en place d'un panier anti-inflation, composé d'une cinquantaine de produits alimentaires et non alimentaires à prix bas et stable. Le ministre de l'économie, des finances et de la souveraineté industrielle e...
Vous parlez d'une politique du chèque, comme si l'instauration d'un chèque alimentaire était de l'argent public gâché. Je rappelle que les produits alimentaires ont subi une inflation record de 15 % en moyenne et que la fréquentation des associations d'aide alimentaire est en très forte augmentation – 22 % aux Restos du cœur cet hiver. En dix ans, le nombre de bénéficiaires de l'aide alimentaire a été multiplié par trois. Les chiffres montrent aussi une baisse de la quantité et de ...
Il est hors de question d'accepter ces amendements de suppression. Je souhaite que nous puissions continuer à débattre, afin d'instaurer un dispositif d'aide alimentaire. Le Gouvernement est déjà à pied d'œuvre.
Je la prends volontiers, d'autant plus que je serai la seule à défendre ces amendements, les trois dernières prises de parole étant contre. Mme Blin sera sans doute d'accord avec moi pour dire qu'il y a une différence de philosophie fondamentale entre votre approche du chèque alimentaire et la nôtre. Madame la rapporteure, vous expliquez que le nombre de foyers qui bénéficient de l'aide alimentaire ne cesse d'augmenter, ce que nous ne contestons pas : j'y vois la preuve que la politique du chèque ou de l'aide ne fonctionne pas ! Ce n'est pas une solution que de continuer de multiplier les aides pour les foyers.
... peut-être une formule magique, mais je ne pense pas que ce soit une solution. Comme on l'a vu à la télévision ce matin dans des reportages, les Français seront peut-être contents, ponctuellement, de pouvoir être aidés mais ce qu'ils veulent, ce sont des mesures de long terme. Elles doivent transformer notre société pour que nous ne soyons plus obligés, justement, de distribuer une fois un chèque alimentaire, une autre fois un chèque carburant.
...e précarité, alors que l'inflation n'est pas un phénomène de classe et touche tous les Français. Afin d'instaurer une disposition viable économiquement et réellement utile pour que tous les Français puissent accéder à une meilleure alimentation, notre amendement reprend la proposition de Marine Le Pen : la TVA à 0 % sur un panier de biens de première nécessité comprenant une centaine de produits alimentaires. La TVA sur les aliments représente une charge fiscale importante pour tous les Français : nombreux sont ceux qui doivent choisir, à l'euro près, les aliments qu'ils achètent. En proposant la TVA à 0 % sur un panier comprenant des denrées alimentaires de base – des fruits, des légumes, de la viande, des céréales, du lait, des ?ufs, des huiles et des produits laitiers –, le Rassemblement nationa...
et de renforcement de notre souveraineté alimentaire, il vise à favoriser le localisme et les circuits courts, principes que tout le monde ou presque s'accorde désormais à défendre, avec les nuances que nous connaissons. Quand Marine Le Pen et le Rassemblement national étaient les seuls à les soutenir avec vigueur, il leur était reproché d'être rabougris et repliés sur eux-mêmes. Cette époque est révolue : on s'aperçoit maintenant que nous avions r...
Le Gouvernement, par cet amendement n° 94, prévoit enfin d'expérimenter le chèque alimentaire qu'il a promis depuis des mois. Si nous soutenons bien évidemment toutes les mesures visant à aider nos compatriotes, nous regrettons que les classes moyennes soient systématiquement les grandes oubliées des politiques sociales. Pourquoi exclure ceux qui paient toujours plus et qui n'ont jamais rien alors même qu'ils sont fortement affectés par l'inflation et la stagnation des salaires ? Selon u...
Le Gouvernement prévoit de remettre au Parlement en juillet 2024 un rapport sur cette expérimentation du chèque alimentaire, dotée d'un budget dérisoire de 20 millions d'euros. Alors qu'Emmanuel Macron avait promis pendant sa campagne de mettre en place cette aide, les Français vont ainsi devoir attendre plus d'un an avant que vous ne rendiez cette évaluation dont l'issue risque d'être incertaine. Nous proposons d'avancer cette date à juillet 2023. Il est urgent d'agir, chers collègues, car les Français souffrent.
Le groupe LFI – NUPES entend rétablir la rédaction de l'article 1er dans sa version initiale. Il convient de s'assurer que la prime alimentation exceptionnelle est d'un montant suffisamment élevé pour répondre à l'urgence alimentaire, alors que l'inflation touchant les denrées alimentaires et le recours aux banques alimentaires sont au plus haut. Nous proposons donc de revenir au montant minimum de 50 euros par personne et par mois. Par ailleurs, pour aller d'un dispositif d'urgence à des solutions pérennes garantissant un accès digne à une alimentation durable pour tous les citoyens, nous proposons également, comme cela éta...
Nous souhaitons également revenir à la version initiale de l'article 1er mais en apportant une modification à la déclinaison des objectifs du comité des parties prenantes, afin de lui assigner pour mission l'évaluation des modalités d'un fléchage de l'utilisation de la prime vers des denrées et produits alimentaires durables. La distribution de cette prime alimentation, justifiée par une situation d'urgence, fournit l'occasion d'orienter les comportements vers une alimentation saine, répondant à des critères de qualité. Nous considérons que ce dispositif n'a pas forcément vocation à être pérennisé. Il importe d'agir à d'autres niveaux, notamment en insistant sur la nécessité d'une augmentation des rémunéra...
L'amendement n° 63 vise à rétablir la version initiale de l'article 1er tout en y apportant des clarifications. La prime exceptionnelle de 50 euros doit être versée dès le 1er juillet 2023 à l'ensemble des ménages mis en difficulté par l'inflation touchant les prix alimentaires. À partir du 1er septembre, le comité des parties prenantes se réunirait pour émettre des recommandations portant sur l'évolution du dispositif. Monsieur le ministre, vous qui étiez présent lors de l'ouverture de la campagne des Restos du cœur dans ma circonscription et qui avez travaillé longuement sur les aides alimentaires, vous savez que le dispositif envisagé par le Gouvernement, doté de 6...
Bien évidemment, nous aurions préféré une hausse du Smic et des mesures structurelles mais nous considérons que l'urgence commande d'apporter une réponse concrète et immédiate à nos concitoyens. C'est le sens de notre proposition de loi qui vise à instaurer une prime alimentaire et je regrette qu'elle soit vidée de son sens. Le Rassemblement national se permet de nous donner des leçons, alors qu'il n'a aucune proposition pour aider les gens qui galèrent dans notre pays.
Monsieur le ministre, c'est précisément pour les raisons qui font que vous y êtes défavorable qu'il faut évidemment voter pour le panier inflation. C'est une des récentes promesses non tenues de ce gouvernement – je vous rappelle la vidéo dont je parlais tout à l'heure qui résume deux ans de promesses non tenues sur l'aide alimentaire. Certes, cet amendement n'est pas au cœur de la proposition de loi initiale, mais il est au cœur de ce qui constitue l'urgence alimentaire. Oui, il faut donc voter pour cet amendement de mes collègues communistes ; oui, il faut prendre des mesures. L'amendement précédent du Gouvernement, que notre assemblée vient de voter, manifeste un mépris sans égal à l'égard des personnes concernées.
Il propose l'extension à l'ensemble du territoire national du bouclier qualité-prix en vigueur dans les outre-mer depuis la loi de 2012 relative à la régulation économique outre-mer, dite loi Lurel. Il s'agit d'un panier de produits de première nécessité – produits alimentaires, produits d'hygiène, produits pour bébés et divers autres produits de base – vendus à prix bloqués, à l'issue d'une négociation menée par le préfet entre producteurs, industriels et distributeurs – les citoyens participant également au choix des produits visés – et conclue par un arrêté préfectoral fixant un prix global maximum. À La Réunion par exemple, un panier de 153 produits est garanti à u...