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Interventions sur "IVG"

58 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Breton :

La liberté de la femme d'avoir recours à l'IVG intégrera le bloc de constitutionnalité ! Dites-moi si ce n'est pas le cas. Il y aura bien deux niveaux constitutionnels, avec d'un côté la liberté de la femme…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Bonnivard :

Permettez-moi de revenir sur la notion de liberté éclairée. Cette liberté, c'est celle qui nous élève et ne nous place jamais dans une situation de non-choix. Or l'IVG est toujours une situation de non-choix. Les femmes et les hommes doivent connaître et maîtriser le fonctionnement de la fécondité et du corps des femmes. Les méthodes contraceptives, aujourd'hui trop nombreuses pour être énumérées, concernent aujourd'hui les femmes mais aussi les hommes. Depuis quelques années, nous traversons une crise de confiance autour de la pilule ; un travail commun est à...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Il revient sur la clause de conscience. Je me permets de rappeler la différence entre la clause de conscience générale et celle qui est spécifique à l'IVG. Je ne voudrais pas, au prétexte d'une décision du Conseil d'État, que cette dernière passe à la trappe.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Breton :

Le présent amendement vise à faire figurer dans le texte la distinction entre l'IVG et l'IMG. En effet, certains militent pour un avortement inconditionnel qui ne reprendrait ni le terme « volontaire » ni le terme « médicale », au nom de la liberté absolue de la femme.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Il vise à distinguer l'IVG de l'IMG dans le projet de loi. J'en profite pour communiquer un chiffre à Mme Panot : en 2020, un sondage indiquait que 92 % des personnes interrogées considéraient qu'un avortement laisse des traces psychologiques difficiles à vivre pour les femmes ; elles étaient 89 % en 2016.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Par ailleurs, 73 % des Français pensent que la société devrait davantage aider les femmes à éviter le recours à l'IVG.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Gouffier Valente, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Il est défavorable sur tous les amendements en discussion commune. J'avais promis à Mme Bonnivard une clarification : le cadre législatif distingue très clairement l'IVG de l'IMG. Cette révision constitutionnelle reconnaît et protège la liberté de recourir à l'IVG, avec une rédaction plus précise que celle du Sénat, qui parlait de « mettre fin à la grossesse ». Dans le présent texte figure le terme juridique et technique d'interruption volontaire de grossesse. La législation en vigueur n'est donc aucunement remise en question ici.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Turquois :

Il y a quelques années, la constitutionnalisation du droit à l'IVG avait été évoquée et je n'y étais pas favorable. Différentes interventions, ainsi que des évolutions dans des pays voisins m'ont conduit à me rallier à cette idée. Quand j'entends vos propos, monsieur Breton, évoquant la possibilité d'avorter à neuf mois…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Turquois :

Vous nous fournissez tous les arguments en faveur de la constitutionnalisation de l'IVG et j'en profite pour remercier ceux qui l'ont lancée ; je ne mesurais pas à quel point de telles idées pouvaient encore être partagées !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

Monsieur le ministre, si vous entérinez le refus de distinguer IVG et IMG dans ce texte, vous entérinez une hiérarchie normative entre les différentes catégories d'avortements.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

L'IVG aura une valeur constitutionnelle, contrairement à l'IMG. C'est un vrai sujet ! Vous n'accordez pas une valeur constitutionnelle à l'IMG, alors que la vie de la mère peut être mise en danger.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

En toute logique – ce n'est pas une argutie ! –, vous devez inscrire dans la Constitution la distinction entre IVG et IMG.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Breton :

...rruption médicale de grossesse répond aux mêmes critères, la liberté de la femme et la protection de la vie à naître, auxquels s'ajoutent des critères médicaux et des critères de délais. Il serait donc intéressant de savoir si la liberté de la femme – ou son droit, pour employer son équivalent dans l'avis du Conseil d'État – à avorter serait moins forte dans le cas d'une IMG que dans le cas d'une IVG. Cette question est claire et si simple qu'on n'oserait même plus la poser à un licencié en droit : monsieur le garde des sceaux, vous devriez donc pouvoir y répondre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Breton :

Du point de vue de la liberté de la femme, l'IMG est-elle moins protégée que l'IVG ? Nous attendons votre réponse, mais je crains qu'une fois encore, ma question soit laissée sans suite.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

La principale défaillance du système actuel est qu'on informe sur l'IVG, mais qu'on n'informe peu, voire pas du tout, sur les autres possibilités qui pourraient être laissées aux femmes qui traversent souvent des situations compliquées de poursuivre leur grossesse, d'être accueillies – certaines sont abandonnées – ou d'être hébergées – de façon à échapper aux pressions diverses et variées qui peuvent s'exercer sur elles.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

Nous souhaitons donc que le droit aux solutions alternatives à l'IVG soit affiché et, surtout, concrétisé, sachant que la réponse à cette attente fait actuellement défaut.