On peut parler le vieux françois si vous voulez !
Merci de nous décrire le travail d'une commission d'enquête en quatre amendements !
…et, quand on se mobilise pacifiquement, il ne se passe rien : vous cherchez le désordre !
…ce n'est pas vraiment ce que j'appellerais un consensus en faveur de l'enfouissement. La loi vous dit qu'il ne faut pas enfouir, puisque deux recours sont encore en cours. M. le garde des sceaux ne disait-il pas, il y a quelques minutes, qu'il faut toujours écouter la justice ? Mais, au lieu de l'écouter, vous harcelez les militants qui se mobilisent…
Deux suspensions des travaux par le tribunal administratif, deux recours – qui ont abouti – devant le Conseil constitutionnel,…
Vous dites souvent vouloir protéger la ressource en eau, essentielle à notre survie. Dès lors, pourquoi condamnez-vous, en ce moment même, la plus grande nappe phréatique potable de France, et l'une des plus grandes d'Europe ? Je ne le comprends pas. Vous la condamnez puisque, depuis plusieurs années, 42 000 tonnes de déchets hautement toxiques s'entassent sous la nappe phréatique d'Alsace. Ces déchets comprennent de l'arsenic, de l'amiante, et encore un peu de mercure – malgré les opérations conduites pour le retirer. Toutes les études concordent : un jour, la nappe sera sacrifiée. Vous affirmez que cela surviendra dans longtemps. Or il s'agit d'une zone ...
Heureusement que le ridicule ne tue pas !
Je tenais à rappeler que l'expression « la loi garantit à la femme la liberté d'avoir recours à une interruption volontaire de grossesse » relève d'un compromis vers le plus petit dénominateur commun. Aujourd'hui, nous avons la possibilité d'avancer vers la reconnaissance de ce droit. Cet amendement nous ferait régresser collectivement : pour moi ce serait incompréhensible qu'il soit voté.
Le droit des femmes à disposer de leur corps est et reste une variable d'ajustement politique. Nos corps sont des enjeux de pouvoir et nos dirigeants discutent, le plus souvent sans nous et parfois contre nous, de ce qu'ils souhaiteraient en faire. À travers l'histoire, les féministes continuent, sous les insultes et les moqueries, à défendre nos droits à disposer de nos corps. Ce combat passe par les droits contraceptifs et par l'avortement. Nos aînées ont tracé la voie et les insultes qu'elles recevaient n'ont rien à envier à celles que nous recevons aujourd'hui. Toutes ces stratégies de délégitimation du combat en font partie. D'ailleurs, je vous le rappelle, ...
Il nous reste une chose à faire, car les agriculteurs nous regardent : souligner que la FNSEA a déclaré en audition que ce dispositif était intéressant, que le Modef, le mouvement de défense des exploitants familiaux, a appelé aujourd'hui à voter pour ce texte, et que la Confédération paysanne avait déjà fait de même. Cela fait trois organisations très différentes, représentatives de la diversité des agriculteurs, et sans parler de la Coordination rurale. Voyez combien l'éventail est large ! Les agriculteurs vous appellent à voter, vous refusez. La balle est dans votre camp : soit vous êtes capables de répondre aux Français, soit vous assumez de rire au ...
face à des mots si durs, emplis d'une prétention d'action quand nous faisons le cruel constat de sept années d'inaction sur ce dossier.
Je remercie chaleureusement l'ensemble des personnes dans cet hémicycle qui, quel que soit leur parti ou leur groupe, ont voulu essayer de construire malgré les dispositions qui ont été prises par ce gouvernement pour empêcher toute construction. Je remercie en particulier les collègues de la NUPES qui, pendant des heures, ont dû ravaler leur langue face aux insultes, face aux invectives ,
…un texte sur lequel nous nous sommes toutes et tous engagés à travailler pour qu'enfin nos paysans puissent vivre dignement ! Nous ne voulons pas les subventionner : nous proposons juste que leur travail permette un salaire.
…sur un texte pourtant censé être consensuel…
Loin des grands discours de tribune, on attendait de vous un peu de construction. À la place, on a eu de l'obstruction du début à la fin…
Cela fait six ans que la loi Egalim a été votée, et six ans qu'elle n'est pas appliquée – les deux autres versions n'y ont rien changé. Tous les argumentaires que vous avez développés aujourd'hui rejoignent exactement notre constat, et c'est aussi ce qui conduit les agriculteurs et les agricultrices à craquer et à se retrouver dans la rue. Six ans à attendre qu'enfin des mesures soient prises pour ceux qui nous nourrissent, ceux qui font vivre le pays !
Tout au long des quatre heures trente de débats, nous vous avons beaucoup écoutés, chers collègues de la coalition présidentielle. Et je retiens surtout que depuis sept ans que vous êtes au pouvoir, votre faculté à remettre toujours à demain ce qui aurait dû être fait aujourd'hui semble beaucoup se répéter !
Trois syndicats sont pour, dont la FNSEA !
Pas du tout !
Quel est le lien avec l'amendement, madame la présidente ?
Pour une prise de parole en lien avec l'amendement, j'espère !
Il a parlé trois minutes !
Madame la présidente, c'est un amendement rédactionnel ! Il parle déjà depuis deux minutes !
Les deux minutes de temps de parole sont épuisées !
Il y a des disparités dans votre groupe !
Madame la présidente, vous ne pouvez pas ne rien dire !
Quel rapport avec l'amendement ?
Préféreriez-vous que le Parlement disparaisse ?
Cela lui permet de nous faire perdre du temps !
Tout ça pour faire votre capsule vidéo !
Il suffit de dire que vous ne le soutenez pas, ce n'est pas la peine de nous faire perdre du temps !
C'est un sketch…
Il semblerait que, sur vos bancs, personne n'ait envie de s'y atteler.
et que nous traitions enfin de la question cruciale des revenus des agriculteurs.
Parce que nous n'avons pas, nous, un Gouvernement qui fait ce qu'on lui dit. Nous n'avons pas les moyens d'agir, et le minimum serait de respecter ces journées. Nous avons passé cinq heures trente sur le premier texte, à cause d'une seule personne qui rebondissait en boucle. Il serait bon que nous ne recommencions pas ce mauvais théâtre
Savez-vous pourquoi, chers camarades de la majorité ?
Nous parlons d'un sous-amendement à un amendement rédactionnel, qui vient à la suite d'une rafale d'avis défavorables et même d'appels à voter contre des amendements rédactionnels, ce qui était rarement arrivé. Nous sommes dans une journée de niche parlementaire. Il y a des usages : ne pas pourrir ces journées, ne pas en faire des événements où l'on joue avec les textes des autres.
Nous savons lire, cher collègue !
C'est la première fois que le Gouvernement s'oppose à un amendement rédactionnel !
Aucun rapport avec l'amendement !
Quel est le rapport avec l'amendement ?
Vous devriez relire le texte, madame la ministre !
Pour attendre encore un peu…
Nous avons déjà eu cette conversation en commission et nous vous avons déjà répondu !