Les amendements de William Martinet pour ce dossier
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La petite enfance va mal. Les professionnels sont débordés, épuisés, mal rémunérés ; le métier n'attire plus. Les parents ont toutes les peines du monde à trouver un mode d'accueil. Les enfants sont parfois victimes de maltraitances institutionnelles, en particulier dans le secteur privé lucratif, comme l'ont révélé deux livres-enquêtes publiés...
Dans ce texte, vous confiez à la commune le rôle d'autorité organisatrice sans lui donner ni compétences ni moyens. Que reste-t-il ? Du vent. La commune aura pour mission de « recenser », « informer », « planifier », « soutenir », mais que se passera-t-il en réalité ? Elle recensera la pénurie, informera de la pénurie, planifiera la pénurie, et...
Depuis le début de cette session parlementaire, ce qui a empêché le débat dans l'hémicycle, ce n'est pas les amendements de suppression, mais les 49.3.
Balayez donc d'abord devant votre porte. Nous voterons les amendements de suppression de l'article 10, car il n'est pas acceptable qu'en 2023, la petite enfance soit abordée uniquement sous l'angle du retour à l'emploi des femmes.
Il faut prendre en considération de façon globale la question des enfants, du respect de leurs droits fondamentaux, de leur bien-être et de leur développement, et celle des professionnels qui s'en occupent, de leurs conditions de travail, de leur formation et de leur qualification. Si nous n'intervenons pas sur tous ces aspects en même temps, n...
Elles sont quasiment toutes payées au Smic, ou un peu plus, même quand elles ont un niveau de bac + 3 ou bac + 4. Ce métier est épuisant physiquement et psychologiquement. Les travailleuses de la petite enfance sont nombreuses à quitter ce secteur, tant leur métier devient difficile, voire insupportable. Vous avez transformé les crèches en usin...