Les amendements de Sophia Chikirou pour ce dossier
40 interventions trouvées.
J'ai bien écouté le Président de la République : il a soutenu que le Caisse des dépôts placerait cet argent dans des fonds d'investissement. Je vous poserai donc une question naïve, monsieur le rapporteur : si la Caisse des dépôts place 500 millions d'euros dans des fonds d'investissement, les droits de vote multiples appartiendront-ils finalem...
Le groupe LFI – NUPES entend limiter le degré de risque financier auquel sont exposées les PME et les ETI françaises introduites en Bourse. Cet article permet aux FCPR d'investir davantage dans des secteurs très financiarisés, où les entreprises sont plus exposées aux aléas des marchés financiers. Les FCPR incorporent ces risques, les répercut...
À rebours de votre logique, cet amendement de repli vous propose d'abaisser le seuil, plutôt que de l'augmenter, afin de protéger véritablement PME et ETI de l'instabilité et des risques que pourraient provoquer les investissements des FCPR sur des marchés financiers à risque si une crise comme celle de 2008 survenait. Pour nos PME et nos ETI, ...
Monsieur Midy, vous n'allez pas en revenir ! J'ai moi-même du mal à croire à la position de notre groupe : nous allons voter en faveur de votre amendement car il est raisonnable.
Le moyen et le long terme des activités que vous avez évoquées sont plus intéressants que le court-termisme incarné par l'ultrafinance. En revanche, le Gouvernement et la majorité portent seuls la responsabilité de la discussion précédente au cours de laquelle ont été proposés au doigt mouillé différents seuils – le seul fondé sur un semblant ...
Des données fiables auraient pu nous renseigner, qu'il s'agisse des PME et ETI, des marchés financiers ou de la question de l'attractivité. Vous affirmez en effet que le dispositif que vous proposez est attractif, mais les différentes études et les avis de la profession sont au contraire mitigés, selon que l'on se place du point de vue de l'inv...
« Nous avons maintenant le monde à conquérir ! » C'est par ces mots que le président Emmanuel Macron a conclu ses vœux d'anniversaire à Euronext, le 20 mars dernier.
Voilà le nouveau Chief Executive Officer (CEO) de la place financière parisienne. Banquier d'affaires un jour, banquier d'affaires toujours !
Nous sommes donc convoqués pour exaucer les vœux du premier financial president. Que veut-il ? Aller plus loin dans la simplification, accélérer les efforts pour « favoriser un continuum de financement » entre « coté et non coté » et permettre aux start-up de compter sur des marchés européens liquides. Mais pourquoi tout cela ? Pourquoi,...
De fait, cette proposition de loi s'inscrit parfaitement dans le projet macroniste. Vous avez concocté un texte à la demande des lobbys de la finance. Du reste, l'une de ses mesures les plus emblématiques ne vise-t-elle pas à rendre le licenciement des banquiers et des traders plus aisé et moins coûteux, comme plusieurs grandes banques étrangèr...
En tout cas, cela en dit long sur le sort que vous réservez aux travailleurs des PME et ETI, qui seront les pions de vos jeux de boursicoteurs.
Friands de la langue de bois et de l'antiphrase, vous affirmez que ce texte facilitera l'accès des PME et des ETI françaises au financement et qu'il évitera que certaines d'entre elles n'aillent se coter sur les places boursières étrangères. La réalité, c'est que celles qui ont besoin de financer leurs investissements trouvent souvent une solut...
Ainsi, l'Insee précise qu'en 2020, l'accès au crédit d'investissement se situe à un niveau élevé, puisque 98 % des PME obtiennent entre 75 % et 100 % des crédits demandés.
Il ajoute même : « L'autocensure paraît marginale avec seulement moins de 1 % des PME qui indiquent ne pas demander de crédit de trésorerie ou d'investissement en raison d'une crainte d'un refus du banquier. » Je vous le dis clairement : votre texte n'a aucune des vertus dont vous le parez. Il vise uniquement à financiariser l'économie product...
Ainsi cette loi augmentera-t-elle les risques pour tout le monde sans relever le défi de l'investissement, notamment dans la transition écologique. Un premier risque concerne le contrôle de ces entreprises, notamment à cause de l'article 1er , puisque les actions à droits de vote multiples pourraient déstabiliser leur gouvernance. Vous n'y int...
Il y a des alternatives à votre monde de la finance. Il faut séparer le monde de la spéculation du monde réel, et non les fusionner ! L'urgence est de définanciariser l'économie et d'aider les PME et les ETI à protéger les emplois, les savoir-faire et les innovations de la prédation du marché financier. Investir dans l'économie, oui, mais en re...
Monsieur le rapporteur, vous nous dites que ce nouvel outil sera une faculté offerte aux entreprises et non pas une obligation. Vous ne pouvez toutefois pas exclure le risque de dérives dans l'utilisation des actions à droits de vote multiples, surtout en période d'euphorie boursière. Je vous pose la question : croyez-vous vraiment que les forc...
Ils ne sont pas difficiles à déterminer. Pourquoi ne pas réserver les droits de vote multiples aux fondateurs de l'entreprise ?
Pourquoi ne pas exclure les fonds d'investissement étrangers ? Je pense notamment aux fonds souverains de pays comme le Qatar ou Abou Dhabi, en particulier au fonds Mubadala qui, à force de prendre des parts dans les grandes entreprises françaises, en est arrivé à détenir 25 % du capital de certaines d'entre elles. Pourquoi ne pas limiter les d...
Vous préférez laisser aux entreprises toute latitude pour décider, vous écartant des préconisations de l'AMF. Ce faisant, vous ne posez pas les conditions nécessaires pour écarter les risques. Je vais vous dire une chose, monsieur le rapporteur : vous n'avez pas fait d'étude d'impact et vous avez eu tort ! Vous n'avez pas auditionné suffisamme...