Les amendements de Sophia Chikirou pour ce dossier

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Monsieur le ministre de l'économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, le 20 janvier dernier, au lendemain de la première grève générale contre la réforme de la retraite à 64 ans, vous étiez à Davos, au sommet de l'indécence, là où vos maîtres débarquent en jet privé et larguent 7 400 tonnes de CO2.

Aussi bravache que Sarkozy en son temps, aussi droit dans vos bottes de ski que Fillon à son époque, vous avez déclaré, en anglais s'il vous plaît : « La grève n'a aucun impact sur l'économie française. » Cette dernière se porte très bien selon vous : « France is doing well ». Avant de vous interroger, je tiens à vous dire que, pour les...

La grève, c'est, depuis la nuit des temps, le recours des opprimés et de ceux qui n'ont que leur force de travail – qu'ils reprennent un jour ou un mois – pour dire : « Hier encore, demain peut-être, mais aujourd'hui c'est non ! Ça suffit, écoutez-nous » !

La grève, monsieur le ministre, est un geste de haute civilisation. Votre mépris et votre arrogance sont la marque d'un ordre injuste et autoritaire.

Pour qui l'économie française se porte-t-elle bien aujourd'hui ? Est-ce pour les femmes, payées 22 % de moins que les hommes ?

Dites-nous, monsieur le ministre, hormis vos amis du CAC40 et les profiteurs de l'inflation, pour qui l'économie française se porte-t-elle bien ?