Les amendements de Sébastien Jumel pour ce dossier
10 interventions trouvées.
Avec constance et cohérence, le groupe communiste, notamment par la voix de Jean-Paul Lecoq, s'est toujours opposé aux traités de libre-échange, quels qu'ils soient, parce qu'ils abîment les vies et la planète. Aujourd'hui, l'agriculture française a des allures de forteresse assiégée : elle est envahie du dehors par le dumping social et enviro...
Sa ratification enfoncera encore un clou dans le cercueil du climat puisque l'accord provoquera une augmentation sensible de la déforestation – entre 5 % et 25 % dans les premières années – alors même que les pays du Mercosur abritent une réserve inestimable de biodiversité. En passe d'être signé, cet accord a été élaboré dans le mépris le plu...
Comment pourrait-il en être autrement ? Il faut se réjouir que l'ensemble de l'arc politique, y compris la majorité, ait été contraint de concéder que les importations devaient être assujetties à nos standards sociaux et environnementaux. Il est salvateur de se retrouver ensemble autour de l'idée que la démocratie n'est pas négociable : ce mauv...
Je commencerai par rappeler deux ou trois principes basiques. Sans dimension transpartisane, il n'y aurait pas eu de proposition de résolution et nous n'aurions donc pas eu une seule minute de débat sur l'accord UE-Mercosur. Peut-être que cela aurait arrangé le très libéral ministre délégué ?
Soyons donc satisfaits que cette démarche transpartisane ait contraint le Gouvernement à parler de négociations qu'il aurait préféré mener en catimini dans les couloirs de Bruxelles.
Ensuite, je voudrais dire à mon collègue Lecamp, que j'avais trouvé plutôt ouvert, sympathique, au téléphone : ne vous perdez pas dans des postures politiciennes sur des sujets qui méritent mieux !
Ne croyez pas qu'en tirant sur notre camp, vous nous diviserez : lorsque l'on tire sur notre camp, nous sommes unis comme à bord, comme on dit à Dieppe. Ne tombez pas dans les postures politiciennes !
Au ministre délégué, je voudrais dire qu'il aurait pu nous éviter sa prise de parole, tant il est un mauvais ambassadeur de cette proposition de résolution.
Au nom du groupe des parlementaires communistes, j'ai expliqué à quel point le vote de cette proposition de résolution signifiait pour nous la réaffirmation de notre opposition à ce mauvais accord. Comme l'a très bien dit Dominique Potier, celui-ci porte atteinte à la dignité des paysans, à la biodiversité de la planète, en particulier aux forê...
Voilà ce que m'inspire le débat que nous venons d'avoir. Je le répète : il n'y a pas, à gauche, de ventres mous ou de ventres durs, de courageux ou de froussards. Nous sommes tous alignés sur une conviction : le libre-échange fait mal aux vies, à la planète et aux acteurs de la souveraineté alimentaire. Nous pouvons opter pour des tactiques dif...