Les amendements de Sébastien Jumel pour ce dossier
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Ce débat matinal confirme que nos visions respectives sont radicalement opposées. Il a permis de démontrer qu'en Macronie, mieux vaut être riche et en bonne santé que pauvre et malade !
En Macronie, l'on a choisi de faire payer, parce qu'ils sont les plus nombreux, les citoyens appartenant aux classes moyennes ou modestes, et de ménager, de chouchouter, de câliner les financiers, même s'ils laissent dormir leurs fonds aux dépens de la France qui travaille. J'en ai assez !
Chez nous, qu'ils soient boulanger, verrier, marin-pêcheur ou accompagnant d'élèves en situation de handicap (AESH), les gens qui bossent acquittent la taxe foncière, la TVA, l'impôt sur le revenu : ils n'ont pas les moyens de s'y soustraire. Ceux que vous côtoyez, que vous défendez, que vous choyez, eux, disposent d'artifices multiples en vue ...
et de taper sur la carafe des Français en les contraignant à travailler deux ans de plus ! Voilà ce qui ressort de ce débat !
Je vois qu'avec le talent et l'énergie qu'on lui connaît, Philippe Gosselin tente de multiplier les attaques en direction de la gauche,…
…pour mieux masquer l'alliance qu'il a conclue avec le groupe Renaissance sur le vote du texte. J'aimerais savoir si tout cela s'est fait de concert avec Bruno Retailleau, Éric Ciotti et Aurélien Pradié, et si la diversité de la droite n'est pas à l'image de la diversité et de la richesse de la NUPES. Je vous confirme que la NUPES est composée ...
…et sa diversité. Les uns et les autres, nous avons vécu des histoires différentes, qui nous conduisent à avoir parfois des styles différents, tout en partageant le même objectif, celui d'obtenir le rejet du texte que vous avez négocié avec le groupe Renaissance.
Il est parfaitement différent ! Il sera fait avec beaucoup moins de talent et son contenu même est différent.
En vertu de l'article 54, alinéa 4 sur la nécessité que l'avis des parlementaires que nous sommes soit suffisamment éclairé afin que le consentement soit parfait. Je veux vous faire part d'une expérience. J'ai été maire et j'ai procédé à de nombreux mariages. En cas de doute sur le consentement éclairé de l'un des deux mariés ,
la responsabilité du maire est de donner l'alerte sur ce vice de consentement. Je veux le faire devant vous avec beaucoup de force : j'ai un doute sur la nature du mariage, j'ai un doute sur le consentement de l'un des deux mariés. Je me dois de le dire devant la représentation nationale.
Je ne sais pas si c'est la fatigue ou la misère des arguments développés dans un débat qui s'embourbe ,
mais je vais vous faire une confidence : quand je doute, j'ai besoin de me replonger dans la source originelle de mon engagement. Pour moi, s'engager en politique, c'est aimer les gens. C'est la raison pour laquelle, depuis le début des débats, j'ai chaque jour en tête ce père de famille qui traverse le quartier populaire du Val Druel, chez moi...
Avec cette réforme, vous allez continuer à abîmer des vies. C'est cela qui, au moment où je vous parle, provoque une colère froide à l'intérieur de mon ventre et c'est cela qui me conduit à vous demander que nous votions sur l'article 7.
Monsieur le ministre délégué chargé des comptes publics, vous avez parlé de la valeur travail et cela fait longtemps que, pour ma part, je vous ai parlé de mon coin. On y fabrique 95 % des flacons de parfum de luxe : c'est La Glass Vallée, soit soixante-dix entreprises et 8 000 emplois, dont des verriers, des trieuses de verre, des décorateurs ...
Arrêtez de nous prendre la tête avec le coût du travail ! Le travail est injustement récompensé, la répartition des richesses n'est pas au rendez-vous ! Le problème n'est pas le salaire des verriers ni le montant des impôts qu'ils payent, mais c'est l'argent que fait en dormant Bernard Arnault, sur le dos des salariés de mon territoire ! Voilà ...
Sur la base de l'article 100. Je vous remercie d'avoir rappelé que nous étions opposés à cette mauvaise réforme du règlement qui visait à priver l'opposition de sa capacité à débattre de la loi. La règle du « un pour, un contre » n'a jamais été notre tasse de thé. Je constate que, ce matin, les marcheurs, ainsi que le RN, considèrent que les dé...
En ce qui nous concerne, nous avons pris la décision de retirer l'ensemble de nos amendements pour mettre la majorité au pied du mur et pour que nous puissions débattre de l'article 7 sans tarder.
Il se fonde sur l'article 98-1, alinéa 1 : « Un amendement fait l'objet d'une évaluation préalable ». Or celui que le Gouvernement a déposé, portant sur les carrières longues, fait débat puisque nous sommes dans l'incapacité d'en mesurer l'impact financier et de déterminer le nombre de personnes qui seraient concernées.
Je demande donc, au titre de l'article 98-1, que le Gouvernement nous éclaire sur l'évaluation préalable de la fausse promesse figurant dans cet amendement de pacotille, afin que nous puissions délibérer en toute connaissance de cause.
Je suis gêné de m'exprimer alors que M. Maillard n'est pas encore revenu dans l'hémicycle, car je souhaite lui répondre puisqu'il nous a directement interpellés. Ses conseils de mauvais ami, nous n'en voulons pas. Nous ne sommes pas dupes de la majorité qui, depuis deux jours, multiplie les occasions d'embourber, de ralentir, d'obstruer le déb...