Les amendements de Sandrine Rousseau pour ce dossier
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Il se fonde sur l'article 101 du règlement, dont je vous lis le premier alinéa : « Avant le commencement des explications de vote sur l'ensemble des projets et propositions, l'Assemblée peut décider, sur la demande du Gouvernement ou d'un député, qu'il sera procédé à une seconde délibération de tout ou partie du texte. »
Comme nous n'avons pas obtenu de réponse à deux questions pourtant essentielles sur ce texte, à savoir le niveau des pensions et le nombre d'annuités qui seront nécessaires pour partir à la retraite en fonction de l'âge auquel on a commencé à travailler, nous vous demandons une nouvelle délibération de l'article 2 ! Cela vous laissera le temps ...
Je ne voudrais pas que nous terminions l'examen de ce texte sans un rappel au règlement, au titre de l'article 100 relatif à la tenue des débats. Nous avons étudié pendant quinze jours un projet de société d'une ampleur incroyable qui va faire perdurer le modèle productiviste qui nous envoie dans le mur, sans qu'il y ait la moindre étude d'impa...
La seule chose qui en ressort, c'est que l'on poursuit avec le modèle actuel ! La seule chose dont vous avez été capables, c'est de nous parler de natalité, mais de natalité de femmes blanches !
C'est le seul moyen que vous envisagez pour prolonger notre modèle ! Pourtant, nous devons rompre avec ce modèle productiviste, ce modèle de natalité, pour aller vers un modèle de partage du travail, de ralentissement ! Ne pas avoir fait d'étude d'impact là-dessus, c'est se tromper complètement d'époque !
Je rappelle que le combat dit féminin est un combat qui assigne, alors que le combat féministe est un combat qui émancipe. C'est toute la différence.
Lorsqu'on vous parle de la vie des gens, vous nous répondez argent. Mais cette réforme aura un coût social, un coût difficile à évaluer puisque les retraites engagent la santé, le bonheur et la liberté des gens, toutes choses qui ne sont pas monétaires, mais qui sont bien plus importantes dans la vie qu'une comptabilité étriquée comme celle que...
Le présent amendement vise à instaurer une cotisation exceptionnelle sur les superprofits des grands transporteurs maritimes. Lorsque le président américain Joe Biden est arrivé au pouvoir, il a proposé, lors d'un sommet européen, qu'une taxation minimale de 21 % soit appliquée aux multinationales. Cette taxation a été jugée par notre président...
…comme bien trop élevée et il a tout fait, au cours des discussions avec les pays de l'Union européenne et les États-Unis, pour la réduire de 6 points. Cet amendement cible les multinationales, en particulier les transporteurs maritimes. On nous a dit tout à l'heure que nos amendements visaient uniquement les petits commerçants, les artisans e...
Accordons-nous sur le fait qu'il n'a pas de difficulté à se rémunérer ! Il serait opportun qu'un État social comme le nôtre encadre un peu ces fortunes excessives, construites sur l'exploitation des autres, les plus pauvres, en France et à l'étranger.
Il y a quelque chose qui me fascine : quand il s'agit de défendre les grands armateurs, vous avez presque des trémolos dans la voix.
Mais au nom de quoi ? Au nom de quoi une telle émotion se fait-elle sentir tout à coup dans votre voix, dans vos prises de paroles ?
Mais enfin, quelle est cette violence sociale que vous nous imposez dans cet hémicycle ? Oui, une taxe sur les armateurs est absolument indispensable !
Il s'agit de taxer les actions gratuites, lesquelles sont, personne ne peut le nier, une forme de rémunération qui échappe totalement aux cotisations pour la retraite. Plutôt que de faire travailler deux ans de plus les assistantes maternelles, les infirmières ou les ouvriers métallurgistes, taxez les riches ! Vous avez refusé de le faire à pro...
Ce rappel au règlement se fonde sur l'article 100 relatif à la bonne tenue des débats. Au fond, vous avez les mêmes arguments que le groupe RN. Or ce n'est pas parce qu'une femme s'en sort que toutes les autres s'en sortent aussi !
En l'occurrence, votre réforme des retraites va dégrader la situation de toutes les femmes françaises. Ce n'est pas parce que l'Assemblée nationale est présidée par une femme que vous tous n'êtes pas sexistes !
Puisque vous vous vantez de tant agir pour les femmes, je vous propose une action simple et symbolique qui aura de l'effet : sortez monsieur Abad de votre groupe parlementaire.
Conditionner les aides publiques aux entreprises au respect de l'égalité femmes-hommes, cela a déjà été accepté lors du débat sur le PLFSS ,
Les femmes des métiers du soin n'ont la reconnaissance ni de la pénibilité, ni de leurs horaires éclatés tout au long de la journée.
En réalité, il faudrait un régime spécial pour les femmes les plus précaires. Vous les empêchez de prendre leur retraite ,