Les amendements de Robin Reda pour ce dossier
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Nous avons longuement débattu de l'école inclusive en commission des finances et nul doute que nous le ferons encore ce soir dans l'hémicycle. Reconnaissez que, s'agissant de la situation des AESH, nous sommes passés du bricolage au redressage.
Pardon, mais depuis 2017, la situation des AESH, dont le statut était totalement précaire, a été largement prise en compte, reconsidérée et revalorisée, à tel point que les AESH affichant plus de trois ans de service sont désormais embauchés en CDI – à la rentrée 2023, 57 % d'entre eux étaient ainsi titulaires d'un CDI, donc sécurisés dans leur...
Nous continuons d'agir en ce sens. D'ici à 2025, tous les AESH professionnalisés, affichant plus de trois ans de service, pourront être employés en CDI. Avis défavorable.
On compte aujourd'hui 132 000 AESH en poste. C'est donc, du point de vue quantitatif, le deuxième métier de l'éducation nationale.
Je rappelle que les AESH signent des contrats de quarante et une à quarante-cinq semaines, justement pour prendre en compte les heures connexes que vous avez évoquées. Car évidemment, au travail d'accompagnement des élèves proprement dit s'ajoutent des heures d'échange et de présence.
Je ne nie pas les difficultés salariales auxquelles des AESH sont toujours confrontées, comme l'ont d'ailleurs rappelé le ministre et certains collègues. Cependant, nous devons mener à présent un travail avec les collectivités territoriales comme nous l'avons fait hier avec les Atsem, les agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles. ...
En nouant un dialogue avec les collectivités locales, il existe, de la même manière, des possibilités de sortir les AESH de la précarité salariale en leur offrant des emplois à temps plein. Avis défavorable.
Ne vous en déplaise, le fait d'être contractuel peut relever d'un choix de la part des enseignants eux-mêmes – c'est même souvent le cas. Ce sont des options de carrière. Vous ne pouvez pas établir de distinction entre les contractuels et ceux qui ont fait un autre choix dès leur début de leur carrière professionnelle, le plus souvent à la fin ...
Ce sont des choix de vie. Respectons la liberté des uns et des autres – y compris celle des enseignants, qui n'est pas moins grande que celle de chacun. Avis défavorable.
Nous pouvons faire cela calmement. Je pense que cette majorité a fait beaucoup pour reconnaître les réalités du métier de directeur d'école, notamment sous l'impulsion de notre collègue Cécile Rilhac lors de la précédente législature,…
Monsieur Corbière, à la suite des améliorations qui, je le crois, sont reconnues par tous, deux tiers des directrices et des directeurs d'école ont vu leur taux de décharge augmenter. Rappelons les chiffres : plus de 30 000 d'entre d'eux ont une décharge hebdomadaire d'un quart et près de 5 000 bénéficient d'une décharge totale lorsque leur éta...
Après avoir pris le soin de saluer le travail de ma chère collègue Cécile Rilhac, je suis conduit à l'inviter à retirer son amendement.
À défaut, je donnerai un avis défavorable, pour les raisons que j'ai déjà évoquées, s'agissant de la progression notable des décharges accordées aux directeurs d'école : cette amélioration a concerné 38 % d'entre eux en 2021, 20 % en 2022 et c'est encore le cas depuis la rentrée de 2023. Ce mouvement de fond traduit une prise en considération d...
Quel est le pays européen qui, avec une démographie scolaire aussi déclinante que la nôtre, conserverait, comme nous le faisons, un taux d'encadrement élevé en maintenant des postes de professeurs, notamment pour les raisons qualitatives de prise en compte des territoires ruraux ou d'éducation prioritaire que nous avons déjà évoquées ?
Quel autre pays européen a, comme la France, la fierté de disposer de petites écoles rurales et de n'en fermer que très peu ,
La France compte 60 000 établissements scolaires, contre 30 000 en Allemagne. Nous avons en moyenne 150 élèves par établissement en France, contre 250 en Allemagne. Nous maintenons des taux d'encadrement très élevés à l'échelle des établissements et des classes. Pouvons-nous faire mieux ? C'est déjà ce que nous faisons. Nous avons ainsi engagé ...