Les amendements de Robin Reda pour ce dossier

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Avis défavorable. Au passage, je vous rappelle, mon cher collègue, qu'il n'y a pas que les enseignants qui ont du mal à se loger à Paris : les parents d'élèves aussi. Il n'y a pour s'en rendre en compte qu'à voir les classes qui perdent des élèves.

La hausse inconditionnelle de la rémunération de nos enseignants et la revalorisation du point d'indice, que l'on peut y intégrer, représentent 1,9 milliard d'euros en année pleine, quasiment le double de ce que propose votre amendement. Je le considère donc largement satisfait.

leurs 150 000 élèves qui apprennent les métiers de l'agriculture de demain pour assurer notre souveraineté alimentaire et préparer la transition écologique de l'agriculture.

Les lycées agricoles ont les moyens de recruter et ils recrutent. Les agents du ministère de l'agriculture sillonnent la France pour éveiller les vocations dans les écoles. Avis défavorable.

Il me semble que nous nous sommes efforcés d'avoir un débat de fond sur la revalorisation du salaire des enseignants, qui trouve sa traduction en pièces sonnantes et trébuchantes dans ce budget pour 2024. Pardon de vous le dire, mais on ne peut rien construire avec vous sur la base des mensonges que vous proférez. Lors de la discussion générale...

Le ministre aura l'occasion de présenter en détail la réforme du lycée professionnel qui, à mon sens, se traduit par un effort inédit de la nation en faveur des 700 000 élèves de l'enseignement professionnel. La gratification des stages est une avancée considérable. Vous parlez de sous-salariat, mais que disiez-vous quand les stages n'étaient a...

En l'occurrence, nous proposons aux élèves une indemnité de 50 à 100 euros. Nous, nous voulons leur donner le goût du travail ; pour votre part, vous voulez plutôt développer chez une addiction à l'allocation – ce sont des projets différents.

L'amendement tend à concrétiser non pas une promesse, mais une annonce de la Première ministre faite dans le cadre de la réforme des lycées professionnels. Il est en effet important d'aider ces jeunes à passer le permis de conduire qui leur sera indispensable pour rejoindre leur établissement, puis leur lieu de stage et enfin leur lieu de trava...

Je le répète, la mesure que vous proposez est satisfaite par les budgets des collectivités locales, auxquels nos concitoyens contribuent par le paiement de la taxe foncière et de frais ou de redevances pour l'usage des services publics locaux, le tarif étant, dans la grande majorité des cas, modulé en fonction de la situation des familles, en p...

Avis défavorable. Du fait de la nature des enseignements, la structuration des programmes n'a rien à voir entre le premier et le second degré, et vous le savez bien. De plus, le programme 230 Vie de l'élève finance de nombreuses actions dans le premier degré. On ne peut pas comparer comme vous le faites le montant de la dépense par élève...

La commission des finances a adopté un amendement similaire. Avis très favorable à cette politique essentielle au service du bien-être à l'école.

Vous proposez un vivier de remplaçants ; nous proposons de revivifier les remplacements. Cela passe par les crédits supplémentaires alloués aux remplacements, lesquels sont en augmentation de 4,5 % par rapport à la LFI de l'année dernière

– je parle de la loi de finances initiale, naturellement. Par ailleurs, le pacte enseignant, dont nous parlerons plus tard, permet de remplacer des enseignants au pied levé. C'est un plan global dont M. le ministre pourra parler plus longuement, qui est destiné à lutter contre le fléau des heures de cours perdues. Comme vous le savez, 15 milli...

Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, monsieur Walter : en commission, j'ai dit que la question du remplacement se posait de manière spécifique dans le premier degré. Il est évidemment impossible qu'un professeur des écoles abandonne sa classe pour aller s'occuper d'une autre classe ! C'est pour cette raison que 10 % du personnel enseig...

Les collectivités territoriales font partie de la nation et elles participent pleinement à la dépense intérieure d'éducation. Il est donc légitime que des collectivités, dans le cadre de projets locaux validés démocratiquement, proposent directement des fournitures ou octroient des dotations par élève. Cela dit, l'allocation de rentrée scolaire...

Il ne vise pas – j'anticipe les arguments qui pourront m'être opposés – à créer 1,35 milliard d'euros de dépenses supplémentaires. C'est un amendement d'appel qui fait suite au rapport d'information que j'ai rendu à la commission des finances, lors du Printemps de l'évaluation, sur la médecine scolaire et la santé à l'école, reprenant des obser...

Faites attention, cher collègue, quand vous manipulez des pourcentages. Lorsque vous dites que 25 % des enseignants sont engagés dans le pacte,…

…vous parlez de 215 000 personnes. Ils sont 30 % à avoir signé le pacte dans les lycées professionnels, et même 56 % dans l'enseignement agricole ! Cela représente un nombre considérable d'enseignants.

Non, je ne réponds pas à côté ! Ce que vous proposez, ce n'est pas de revaloriser tout le monde : c'est de supprimer la revalorisation des plus de 215 000 enseignants qui se sont engagés dans le pacte, donc de leur enlever 2 000, 3 000, 4 000 et parfois jusqu'à 5 000 euros par an.

…en redistribuant le pacte à tout le monde. Et s'agissant des 43 heures hebdomadaires que déclarent faire les enseignants, selon l'étude que vous avez citée, justement, nombre de ces 43 heures n'étaient auparavant pas prises en compte ; grâce au pacte, elles sont désormais valorisées sur le plan salarial.