Les amendements de Richard Ramos pour ce dossier

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Les propositions du groupe Écologiste sont à l'honneur du Parlement : l'enjeu est de déterminer ce que l'on mangera demain et de bâtir une politique d'alimentation pour nos gosses.

Pendant dix-sept ans, j'ai diffusé dans les cantines scolaires un journal pour enfants, dont le tirage était de 600 000 à 1 million d'exemplaires par mois. Je souscris en grande partie à vos propos, mais je vous alerte sur un point : n'allons pas trop vite vers le repas végétarien. Sinon, ce sont les industriels qui fabriqueront les produits. S...

Tout d'abord je voulais remercier madame la rapporteure d'avoir soulevé ce débat très important. Il y a un consensus ici, que vous soyez sur ces bancs-ci ou ces bancs-là, sur le fait que le nitrite tue les Français.

Depuis cinquante ans, les industriels niaient que ça tuait. Enregistrés en vidéo lors de nos auditions, ils ont reconnu que ça tuait. Trois jours avant sa mort, Axel Kahn nous encourageait par SMS à continuer ce combat. Maintenait, il y a un consensus : ça tue, et ça tue les plus pauvres.

N'oublions pas qu'il n'y a pas de doses journalières sur ces produits qui donnent le cancer. Le groupe Écologiste a donc bien fait d'inscrire ce débat dans sa niche parlementaire. C'est un combat qu'il faut mener en commun.

Nous avons parlé de la science. Le Circ, voulu par le général de Gaulle, a dit que ça tue ! Nous nous sommes tournés vers l'Anses. En juillet, l'Anses a dit que ça tue !

Dans le cadre d'un rapport parlementaire, nous avons interrogé les chercheurs Océane Martin et Jérôme Santolini. Qu'ont-ils dit ? Ça tue !

Et on va continuer à tuer les Français ! Nous ne résisterons pas ces lobbyistes qui essaient de nous dire qu'il faut diminuer la dose. C'est comme si vous étiez devant une piscine de 10 mètres de profondeur et que l'on vous demande de plonger à 8 mètres alors que vous ne savez pas nager. Vous êtes mort quand même !

Nous devons agir conjointement pour essayer d'arrêter de tuer les Français. Ce combat, nous le mènerons ici et, je le dis à M. de Fournas, nous le mènerons aussi avec vous au niveau européen, si vous le voulez bien.