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M. Victor Habert-Dassault attire l'attention de M. le ministre délégué auprès de la ministre du travail, de la santé et des solidarités, chargé de la santé et de la prévention, sur la situation des pharmacies d'officine dans les territoires ruraux. Depuis plus de 15 ans, la situation de ces établissements se dégrade, occasionnant des fermetures. 2 000 officines ont fermé en 10 ans. Dans l'Oise, 9 % d'entre elles ont disparu, passant de 237 en 2015 à 212 aujourd'hui. Pourtant, la pharmacie d'officine a montré le travail essentiel qu'elle occupait dans le système de santé français, suite à la crise sanitaire. Il faut se souvenir des masques, des tests distribués, des vaccins dispensés par les pharmaciens et leurs équipes. Depuis, ces professionnels de santé subissent une pénurie de médicaments qui rythme et pourrit leur quotidien, comme celle des patients. Des médicaments aussi classiques que l'amoxicilline ou les corticoïdes manquent. Dans ce contexte, le plan de relocalisation des capacités de production de médicaments apparaît prioritaire. Les pharmacies d'officine de proximité sont aussi fragilisées économiquement en raison des négociations conventionnelles avec l'assurance maladie qui sont au point mort, des charges en hausse, des prix de médicaments en baisse, la potentielle vente en ligne, mettant en péril leur continuité. Il souhaite savoir comment le Gouvernement compte lutter durablement contre les pénuries de médicaments et connaître les mesures envisagées par le Gouvernement pour soutenir les officines de pharmacie des territoires ruraux.
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