Les amendements de Philippe Vigier pour ce dossier

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Depuis trente ans, on constate que l'accès aux soins se dégrade. Personne ici ne peut soutenir le contraire. Pourtant, des ministres, des rapporteurs et des parlementaires de tous les bancs, au Sénat comme à l'Assemblée, ont ouvert des pistes, mais elles se révèlent totalement insuffisantes : sept à huit années très difficiles s'annoncent encor...

Chacun l'a bien compris, nous nous apprêtons à prendre une décision particulièrement importante. Il n'y aura pas de gagnants ni de perdants. Faisons preuve d'humilité collective ! Depuis quarante ans, nous avons volé d'échec en échec.

Un ancien président de la République s'exprimait en ces termes : « Contre le chômage, on a tout essayé. » Avons-nous tout essayé pour améliorer l'accès aux soins ? Non. Monsieur, le ministre, vous savez bien que notre proposition est loin de constituer une révolution culturelle. Quant à M. le rapporteur, il sait bien lui-même que la question d...

En effet, le texte initial qu'il avait déposé faisait référence à la régulation. Thomas Mesnier, qui ne siège plus parmi nous, ancien rapporteur général de la commission des affaires sociales et médecin urgentiste, avait également déposé un texte en ce sens, ayant compris qu'il faudrait tôt ou tard franchir le pas.

Le Président de la République lui-même a évoqué la piste de la régulation. Monsieur le ministre, nul ne peut nier qu'il est parfois nécessaire d'emprunter des voies inexplorées. Osons donc ensemble en faire l'essai !

Quant aux députés du groupe Rassemblement national, à qui je rappelle que le manque de médecins concerne l'ensemble des circonscriptions rurales, ils ont une nouvelle fois donné la preuve qu'ils choisissent systématiquement le renoncement national, jamais le courage !

Quelle que soit son opinion – et je respecte les avis contraires au mien –, chacun doit peser sa décision. Sachez que j'ai déposé une proposition de loi visant à réguler l'installation des médecins à l'époque du président Sarkozy ; j'ai été battu. Je l'ai déposée de nouveau à l'époque du président Hollande, puis lors du premier quinquennat d'Em...

Monsieur le rapporteur, vous n'avez pas répondu à ma question. Je sais qu'à vos yeux, la régulation n'est qu'un instrument parmi d'autres, et vous avez d'ailleurs finalement décidé de ne pas y faire référence dans votre texte – vous ne pouvez pas le nier. Sachant que nous avons déjà expérimenté sans succès bien des mesures incitatives – là enco...

Cette mesure ne sera peut-être plus perçue de la même façon. Je soutiens donc les amendements de Thierry Benoit, qui n'enlèvent rien aux zones surdotées. Contrairement à ce que vous avez dit, madame Bergé, il en existe encore bel et bien – c'est, par exemple, le cas de Biarritz et Nice –, et je peux d'ailleurs vous en faire la démonstration, co...

Mon collègue Erwan Balanant n'est plus là, mais il aurait pu témoigner de la mobilité imposée aux agrégés en début de carrière. Les amendements n'imposaient une régulation qu'à la marge.

Dans la vie, monsieur Maillard, il faut parfois envoyer des signes : je ne vous en veux pas d'avoir refusé de le faire, mais permettez-moi tout de même de le souligner.