Les amendements de Perceval Gaillard pour ce dossier
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Il vise à doubler les crédits de la LBU – ligne budgétaire unique. Certes, le problème du logement en outre-mer n'est pas uniquement d'ordre financier : il a également trait au foncier et aux normes, dont l'adaptation fait l'objet de discussions depuis des années. La question de l'approvisionnement local en matériaux se pose également, l'enjeu ...
Il vise à mettre en place un véritable plan d'urgence pour rendre effectif le droit d'accès à l'eau dans les outre-mer. Alors qu'il s'agit d'un droit fondamental, une grande partie de nos populations en est privée, ce qui constitue une violation manifeste du principe d'égalité et d'équité et une atteinte aux droits individuels. C'est aussi une ...
Et lorsque de l'eau arrive au robinet, elle est souvent polluée. C'est la sécurité sanitaire qui est en jeu.
Cet amendement devrait faire l'unanimité. Il vise à créer des instituts régionaux d'administration (IRA) dans les collectivités ultramarines. C'est une demande ancienne, formulée à La Réunion depuis 2009 au moins. Or nous n'avons toujours rien vu. La priorité, c'est d'améliorer l'égalité d'accès à la fonction publique des citoyennes et des cito...
Sans ce qu'il est convenu d'appeler depuis Paris « les outre-mer », la France serait une puissance continentale moyenne, sans réels moyens d'action en dehors de l'Europe. La France, deuxième espace maritime mondial ? C'est nous. La France, puissance spatiale et base de lancement de satellites ? C'est nous.
La France, puissance géostratégique, présente dans tous les océans et sur toutes les grandes routes commerciales ? C'est nous. La France qui abrite 10 % de la biodiversité mondiale ? C'est nous !
Pourtant, nos territoires, aussi riches, divers et variés soient-ils, connaissent encore des réalités socio-économiques que l'on pourrait qualifier de postcoloniales : taux de pauvreté beaucoup plus important que la moyenne nationale ; manque d'infrastructures ; problèmes d'accès à l'eau potable, en particulier à Mayotte et en Guadeloupe ; tout...
entre la carotte assimilationniste et le bâton colonialiste. Sans jamais, évidemment, remettre en cause le statu quo, ni menacer les intérêts économiques puissants qui mettent en coupe réglée nos économies. D'un côté, les assises des outre-mer ; de l'autre, le GIGN (Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale), envoyé en Guadeloup...
D'un côté, le Livre bleu de l'outre-mer ; de l'autre, la répression des gilets jaunes à La Réunion – trois Réunionnais éborgnés en trois semaines de mouvement.
C'est dans ce contexte qu'il nous faut appréhender l'examen des crédits de la mission "Outre-mer" . Fondamentalement, ce budget ne répond pas aux grands enjeux économiques et sociaux, écologiques et climatiques, alimentaires et énergétiques que rencontrent nos territoires. Ce budget est sensiblement le même que celui des six années précédentes....
qui se traduit année après année, ici à l'Assemblée nationale, par des budgets sans vision et sans moyens. Examinons seulement la question de notre autonomie énergétique. Tout le monde est pour, du moins dans les discours, pourtant notre dépendance aux énergies fossiles extérieures n'en finit pas d'augmenter. Par exemple, EDF a ouvert trois cen...
« Nou lé pa plis, nou lé pa moin, respekt anou » – « Nous ne sommes pas plus, mais nous ne sommes pas moins, respectez-nous » –, lui répondait en écho dans cet hémicycle, des années plus tard, notre regretté Laurent Vergès.
Un spectre hante la France et la République. Un spectre hante ces murs. Celui du colonialisme et de ses variantes post ou néocoloniales modernes. Vous affirmez vouloir combattre les monopoles, lutter contre la pauvreté, planifier la transition écologique ? Chiche ! Bloquez les prix, taxez les superprofiteurs de crise, augmentez les salaires, l...
Fermez nos centrales à charbon et investissez massivement dans la géothermie, les énergies marines, le solaire ou l'éolien ! Pour toutes ces raisons, le groupe LFI – NUPES ne votera pas, en l'état, ce budget.