Ce site présente les travaux des députés de la précédente législature.
NosDéputés.fr reviendra d'ici quelques mois avec une nouvelle version pour les députés élus en 2024.


Les amendements de Paul Vannier pour ce dossier

17 interventions trouvées.

Cet amendement vise à fixer, dans les plans locaux d'urbanisme (PLU), une part minimale de terrains devant être consacrés à l'agriculture urbaine et périurbaine. Je suis élu du Val-d'Oise, dans la région Île-de-France, qui est une région très urbanisée, où 90 % des denrées alimentaires consommées sont importées et où l'autonomie alimentaire en ...

En tant qu'élus de la nation, nous pouvons tout à fait fixer des objectifs dans la loi. En l'occurrence, nous proposons d'inscrire le principe général d'une part minimale de terrains devant être adaptés à l'agriculture urbaine et périurbaine mais de renvoyer à un décret l'établissement du taux lui-même. Par ailleurs, pour concrétiser les projet...

Nous sommes les témoins de l'expression, émanant des bancs macronistes à ceux de la droite grâce à des amendements très semblables, du lobby de l'enseignement privé, en l'occurrence agricole.

Le modèle que vous défendez propose des formations coûtant jusqu'à 8 500 euros par an et conduit donc à exclure beaucoup d'élèves ou d'étudiants qui souhaiteraient poursuivre leur parcours en accédant à ces formations.

Vos amendements traduisent au fond, à l'inverse de ce que défend le groupe La France insoumise, une hostilité à un principe constitutionnel : la liberté d'enseignement ; la liberté, pour les élèves, les étudiants et les familles de choisir entre l'enseignement privé et l'enseignement public.

Vous-mêmes indiquez qu'à de nombreux endroits, l'enseignement public agricole est absent : c'est malheureusement la réalité. Mais plutôt que de vous battre pour permettre aux familles, aux élèves et aux étudiants d'accéder à un enseignement public en ouvrant des lycées publics agricoles et des formations d'enseignement supérieur agricole public...

Votre position est d'ailleurs cohérente avec votre récente opposition à la création de postes dans l'enseignement public agricole, défendue par le groupe La France insoumise.

Vous êtes donc les porte-voix du lobby des intérêts privés. Vous agissez contre l'intérêt des élèves et des étudiants, contre la liberté de l'enseignement et donc contre l'intérêt général.

Depuis quelques années, le nombre d'élèves et d'étudiants dans l'enseignement agricole a fortement progressé. Or, monsieur le ministre, vous avez, ces dernières années, diminué le nombre de postes dans les lycées publics agricoles. Vous avez en l'occurrence supprimé 277 postes. Ce chiffre, je ne le sors pas de mon chapeau : il a été établi par ...

Monsieur le ministre, je vous prends au mot : si vous ajustez les moyens consacrés à l'enseignement public agricole à ses besoins, et que vous voulez augmenter de 30 % le nombre de ses élèves, il faut vous engager devant la représentation nationale à augmenter de 30 % le nombre de postes affectés aux lycées publics agricoles !

Monsieur le ministre, nous faisons face dans ce débat à des difficultés qui naissent parfois de vos silences, parfois de vos réponses très longues mais incompréhensibles.

Je vous pose à nouveau très directement la question de ma collègue Aurélie Trouvé. Avez-vous, lors de la réécriture opérée hier, effacé du code rural les objectifs chiffrés, donc clairs et nets, à atteindre en matière de surfaces bio et de surfaces consacrées aux légumineuses ?

Il s'agit de s'entendre sur les prérogatives du Parlement : acceptons-nous, en tant que législateur, d'être dépossédés, au profit de l'exécutif, de sujets aussi importants que ceux qui ont été évoqués – la surface agricole dédiée à l'agriculture biologique ou aux légumineuses ? Les décrets doivent-ils supplanter le travail de la représentation ...

Ces réponses ne sont pas à la hauteur du sujet, ni de l'ardeur que nous mettons à renouveler la question. Nous continuerons à la poser jusqu'à obtenir une réponse claire de votre part : oui ou non, avez-vous retiré hier du code rural les objectifs à atteindre en matière de surface agricole en bio et en légumineuses ? Merci de nous répondre !

Notre collègue Millienne nous a mis sur une piste. En Macronie, visiblement, quand vous n'arrivez pas à atteindre les objectifs fixés par la loi, il est d'usage de les supprimer – vous l'avez fait en matière d'énergies renouvelables.

Puisque le ministre refuse, depuis tout à l'heure, de nous répondre, nous nous demandons si le fait d'effacer du code rural les objectifs en matière de surface en bio et en légumineuses signifie que vous renoncez à les atteindre. Quoi de plus simple que de les supprimer si l'on ne veut pas se justifier lorsqu'ils n'auront pas été atteints ! Mon...