Les amendements de Pascal Lavergne pour ce dossier
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Pour une fois, je suis d'accord avec ce qu'a dit Mme Meunier au début de son propos : il faudra, dans les années à venir, que nous nous partagions l'eau. Pour ce faire, encore faut-il veiller à stocker l'eau au moment où elle tombe, en faisant des réserves.
Il en est tombé en abondance cet hiver, et nous sommes heureux d'avoir des réserves collinaires dans le sud-ouest, notamment dans ma circonscription en vallée du Dropt, où nous stockons 15 millions de mètres cubes d'eau qui permettront d'irriguer 12 000 hectares de surface agricole utile (SAU). Il faut effectivement partager et donc stocker l'...
Je veux bien que l'on donne des chiffres, mais, sincèrement, si des agriculteurs nous regardent, ils doivent se demander si l'on pourrait, à un moment donné, leur faire confiance.
Je voudrais justement que, au travers de ce projet de loi, nous leur témoignions de notre confiance, et que nous arrêtions de leur adresser des injonctions. Ils doivent aussi s'adapter à la réalité du marché
Jusqu'à preuve du contraire, nous aidons bien l'agriculture, avec 9,5 milliards qui passent par les aides de la PAC et les autres aides européennes, auxquelles il faut ajouter celles qui viennent de notre ministère et de notre budget. Mais nous devons accepter le principe de réalité : notre économie est une économie de marché, et pas une écono...
Cessons de donner des injonctions aux agriculteurs et adressons-leur un message de confiance ! Ils sauront alors répondre aux exigences du changement climatique.
Je vais tenter de prendre ma voix la plus douce, madame la présidente, mais je n'irai pas jusqu'à me jeter à la Garonne, car c'est elle qui m'a donné une grosse voix !
La diversité des races animales dans notre pays est une richesse, car elles constituent une ressource génétique. Je suis éleveur de blondes d'Aquitaine, mais en Aquitaine, dans le département de la Gironde, existe une autre race locale, la bazadaise – Mme Mette pourra le confirmer. Demain, ces races nous rendront d'énormes services, car elles s...
L'amendement de Nicolas Pacquot a eu le mérite d'attirer l'attention sur un engagement pris par le Gouvernement. Je m'en tiens aux propos du ministre et j'espère que nous retrouverons bien cette mesure au moment du vote du budget. Elle est très attendue par nos agriculteurs, qui ont besoin de la clarté et de la lisibilité qu'elle apporte. Si vo...
Sans répondre à la place du rapporteur ou du ministre, je vais donner mon sentiment sur le sujet. Votre amendement demande qu'une « attention particulière » soit apportée au fait que tout le monde connaisse le service de remplacement. Sa promotion est le boulot de ce service lui-même, des chambres consulaires et des syndicats. En revanche, je n...
Madame Regol, vous questionnez souvent le Gouvernement et les rapporteurs, et vous leur reprochez de ne pas avoir de réponse. J'ai une question pour vous, et je souhaite que vous lui apportiez une réponse collective, claire et cohérente : qu'est-ce qu'une exploitation industrielle ? Je sais ce que sont les exploitations agricoles de 1 hectare,...
Madame Regol, je vous ai écoutée, permettez que je prenne la parole à mon tour. Vous avez défendu de nombreux amendements à ce sujet, je suis en droit de vous demander votre définition d'une « exploitation industrielle ». Derrière l'usage de ce terme, il y a, d'une certaine façon, la volonté de jeter l'opprobre sur une catégorie d'exploitations...
Nous souhaitons conserver notre souveraineté. Je suis désolé de vous le dire, mais la profession perçoit mal l'utilisation de ce terme.
Madame Couturier, monsieur Léaument, c'est vous qui êtes dans la caricature ! Avez-vous seulement idée du nombre de personnes qui vivent dans les métropoles, et du nombre de Quentin, avec son unique truie, nécessaires pour les nourrir ? Un peu de pragmatisme, s'il vous plaît ! Revenez sur Terre !