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Motions de censure


Les interventions d'Olivier Marleix


Les amendements de Olivier Marleix pour ce dossier

59 interventions trouvées.

Celle de Mme Le Pen, nous le savons d'expérience, n'a aucune chance d'être adoptée puisque la gauche ne la votera pas. Celle de Mme Panot ne pourrait l'être qu'avec notre soutien, ce qui n'aurait aucun sens.

…de la finalité de ces deux motions à quelques jours d'un scrutin électoral national. N'ayant aucune chance d'être votées, elles font partie de ce que le général de Gaulle appelait « les jeux, les poisons et les délices parlementaires ». Le prétexte mis en avant pour cette censure est le même aux deux bouts de l'hémicycle : l'absence de projet...

…et par une politique pénale infiniment plus ferme, doit s'appuyer aussi sur le redressement de nos comptes publics. C'est la première condition de la restauration de notre souveraineté nationale. Un pays ne peut être souverain quand il a 3 200 milliards de dette ! C'est la première tâche à laquelle s'est attelé le général de Gaulle en 1958 et...

Cela demande du courage, mot que vous aimez beaucoup employer alors que je ne vous ai jamais vue en montrer quand il s'est agi de redresser les finances du pays. On ne peut pas donner de leçons sur la dette quand on a fait preuve d'une totale démagogie en promettant la retraite à 60 ans

Quelle différence avec Mme Meloni en Italie qui, elle, assume de choisir un âge de départ autrement plus exigeant, puisqu'il est de 67 ans !

Ne feignez pas d'être surprise que je m'adresse à vous, puisque c'est à nous que s'adresse votre motion de censure, madame Le Pen.

On ne peut donner de leçons sur la dette quand on s'oppose systématiquement à la lutte contre les abus du chômage, comme vous le faites, alors que ceux-ci pèsent sur les charges des patrons de PME que vous prétendez pourtant défendre. Ces abus, ils pèsent aussi sur les salaires des ouvriers, des salaires trop faibles précisément parce que les a...

Le courage, ce n'est pas de se vautrer dans la démagogie, d'exploiter toutes les colères, ce n'est pas de lancer un énième pétard mouillé, ce serait un jour d'être à nos côtés pour imposer au Gouvernement le sérieux budgétaire qui lui fait tant défaut.

Voter ces motions de censure n'aurait aucun sens parce que, et c'est peu de le dire, en matière de dépenses publiques, vous ne valez pas mieux les uns et les autres que ce gouvernement. Alors, j'entends ceux qui nous disent : « mais qu'attendez-vous, vous Les Républicains, pour déposer votre motion de censure puisque c'est la seule qui aurait ...

Si votre gouvernement ne dispose pas de majorité, il n'y a pas dans cette assemblée, je le dis très clairement, de majorité alternative, et il n'est pas évident non plus qu'il y en ait une dans notre pays tant vous l'avez fracturé.

Cela nous conduit, c'est vrai, à agir avec gravité. Je n'avais usé de la menace de la censure auprès de Mme Borne que sur un seul sujet, vital pour la France : le projet de loi « immigration » qui aurait aggravé la situation du pays. Je veux saluer l'écoute qui avait été la sienne.

Elle avait permis que soit alors adopté, dans cet hémicycle, un texte de fermeté à une très large majorité. C'était sans compter sur le Conseil constitutionnel.

avec la même fermeté et la même détermination, c'est de ne pas faire payer aux Français la facture de vos sept années de laxisme. Nous savons tous, dans cette assemblée, combien la vie de nos compatriotes est difficile : salaires trop faibles – notamment dans les métiers de service –, revenus de misère pour nombre d'agriculteurs ou de commerçan...

Il n'est donc pas question que des augmentations d'impôts ou un quelconque rabotage des retraites portent un peu plus atteinte au pouvoir d'achat des Français. Je vous le dis très clairement, monsieur le Premier ministre.

La censure pour nous n'est pas un jeu politique ; ce sera notre arme pour défendre le pouvoir d'achat des Français. Le message est clair

Oui, nous assumons qu'une réforme est nécessaire pour sauvegarder notre système de retraite et défendre le pouvoir d'achat des retraités. Le respect du travail, c'est aussi le droit à une retraite décente après une vie de travail. Oui, nous assumons avoir tempéré la réforme, avec un âge de départ à la retraite à 63 ans à la fin du quinquennat p...

Oui, nous assumons d'en redistribuer tout de suite le bénéfice à 1,8 million de retraités ayant des carrières complètes mais percevant les pensions les plus modestes, pour leur permettre de recevoir 670 euros de plus en moyenne chaque année. Non, nous ne nous associerons pas à ceux qui ont pour funeste slogan « tout cramer » ou « révolution ».

Nous ne nous laisserons pas entraîner par une extrême gauche qui assume de vouloir détruire les institutions de la Ve République. Nous ne serons pas les témoins de noces barbares entre ceux qui assument vouloir mettre le chaos et ceux qui, silencieux, n'ont aucune proposition pour sauver les retraites, mais espèrent tirer p...

Soyons clairs : le problème, aujourd'hui, ce n'est pas la réforme des retraites, c'est le Président de la République. Cette nécessaire réforme des retraites paye six années d'un exercice isolé – parfois narcissique, souvent arrogant – du pouvoir, comme insensible à la vie des Françaises et des Français. Ce pouvoir est soit reclus à l'Élysée, so...

Le jour où j'ai reçu les syndicats d'EDF qui m'ont fait part de leur dépit face à l'absence d'ouverture au dialogue du Gouvernement, le président Macron était dans un bar de nuit à Kinshasa. Quel décalage !