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Motions de censure


Les interventions d'Olivier Marleix


Les amendements de Olivier Marleix pour ce dossier

59 interventions trouvées.

Nous regrettons cette méthode qui confond volonté politique et absence de dialogue réel et sincère avec les partenaires sociaux, et qui laisse place à tant de revirements et d'incohérence.

Ne vous étonnez pas que les Français n'adhèrent pas à votre réforme, puisque le président Macron lui-même, il y a trois ans, la critiquait avec virulence. N'a-t-il rien retenu de la crise des gilets jaunes ?

Sans respect des Français, des corps intermédiaires et des partenaires sociaux, rien n'est possible. Madame la Première ministre, le bras d'honneur n'est pas une méthode de gouvernement.

Le chef de l'État semble ne toujours pas avoir appris ce que n'importe quel élu local sait du devoir d'écoute et de respect envers les Français. La crise que nous traversons est le produit de six années de fracturation du pays.

On ne peut gouverner pendant six ans en poussant, par stratégie électorale, les électeurs de gauche dans les bras de l'extrême droite…

…sans qu'il en résulte des conséquences délétères pour le pays : une France fracturée, une France radicalisée, une France désabusée, une France profondément déprimée, une nation en lambeaux.

Dans ce paysage dévasté, La France insoumise et le Rassemblement national ne sont que les jumeaux infernaux d'Emmanuel Macron ,

Je le dis très sincèrement : l'idée de rassembler, au-delà des clivages, les patriotes de bonne volonté qui, aimant la France, veulent la reconstruire, pourrait constituer un projet pour l'après Macron.

Oui, je fais partie de ceux qui croient que notre pays mérite de retrouver un jour – vraiment – l'esprit du Conseil national de la Résistance (CNR), qui a su unir de façon certes éphémère, mais si décisive, les communistes, les gaullistes, les socialistes et les démocrates-chrétiens, qui, malgré toutes leurs différences, partageaient tous la mê...

Ceux qui ont signé ensemble ces motions de censure sont incapables de concevoir ensemble un tel projet pour répondre aux défis de notre pays. Que feriez-vous en matière d'immigration, puisque les uns pensent exactement le contraire de ce que pensent les autres ?

Comment rétabliriez-vous notre souveraineté industrielle ou agricole ? Cela est difficile quand on déteste les patrons ou qu'on vilipende les agriculteurs ! Que feriez-vous pour redresser les finances publiques et les services publics d'un pays au bord de la faillite ?

Que feriez-vous, vous qui avez en commun l'incapacité d'assumer la moindre réforme ? Pour contester, il suffit d'être virulent, mais pour reconstruire, il faut être responsable, courageux et cohérent.

Car au fond, le seul sujet est le déclin de la France, qui n'occupe plus que le vingt-cinquième rang mondial au classement du PIB par habitant.

Année après année, la France et les Français s'appauvrissent. La compétition économique mondiale sans règles qui a tant fait souffrir notre industrie…

…et affecte aujourd'hui nos services et notre agriculture a sa part de responsabilité : elle tire les salaires vers le bas et affaiblit nos entreprises.

Mais le poids de nos prélèvements et nos pesanteurs normatives sont également en cause. Dans cette France moins prospère, les Français évoquent avec nostalgie ce qu'était la vie de leurs parents, lorsque le progrès social et l'amélioration du niveau de vie semblaient promis à ceux qui travaillaient.

…et, d'autre part, utilise l'argent public à tour de bras pour tenter d'acheter la paix sociale, n'a fait qu'aggraver ce déclin. Ne trompons pas les Français : le redressement demandera du courage et du travail.

Oui, la France a besoin d'unité nationale, mais ce n'est pas là le chemin que vous tracez ; vous n'offrez que celui de la facilité. Le Président de la République dispose de nombreux outils constitutionnels : il peut changer de gouvernement,…

…recourir au référendum ou encore dissoudre l'Assemblée nationale. Soyons clairs : il n'y a aucune offre de notre part, juste une demande :…

…nous souhaitons le voir exercer différemment son mandat. À lui d'entendre les avertissements – y compris le nôtre – s'il veut aller au bout de son quinquennat.