Les amendements de Nicolas Dupont-Aignan pour ce dossier
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Nous le savions tous mais, hier soir, nous avons vu que nous n'avons pas du tout la même position vis-à-vis de l'Union européenne : c'est la démocratie. Cela étant, nous devrions au moins nous entendre pour adopter ces amendements visant à ce que toute nouvelle révision des traités soit approuvée par référendum. Comment pouvez-vous dire, monsi...
Vous savez très bien que le peuple français a dit « non » en 2005, mais vous avez évacué la possibilité de tenir un référendum sur le traité de Lisbonne. Vous voulez construire l'Europe par la force, sans et même contre les peuples. L'effet boomerang sera terrible et il est bien triste que nous ne puissions pas même nous retrouver sur la nécess...
Cet amendement est le bienvenu. Monsieur le président de la commission des affaires étrangères, c'est vous qui, sans cesse, brandissez cette consultation pour éviter le référendum. M. Descrozaille, quant à lui, met sur le même plan le référendum et un vote de l'Assemblée. Mais les constitutions de la France ont-elles été adoptées par le Parleme...
Certes, nous sommes les représentants du peuple mais, dans ces moments graves, c'est au peuple de trancher – souvenez-vous de la terrible question algérienne. Vous bafouez donc un principe fondamental de la V
Ensuite, vous nous expliquez que votre Europe reste une Europe des nations. Mais ce n'est pas vrai : sans droit de veto, il n'y a plus d'Europe des nations, mais une instance supranationale ! Ne confondez pas tout ! Enfin, vous voulez nous enfermer – ce serait tout ou rien : soit nous acceptons cette Europe fédérale, autoritaire puisqu'il n'y ...
Pourtant, cette voie intermédiaire, constructive, c'est celle qui respecte les démocraties et permet les coopérations sur des projets, à la carte…
…en fonction de la volonté du peuple – et non de la nôtre, car nous procédons du peuple ; nous ne pouvons décider à sa place dans les moments les plus graves.
C'est tout de même extraordinaire d'entendre un ministre de la République nier à ce point le suffrage universel. Si je vous ai bien comprise, les Grecs ont voté, mais vous avez rencontré quelqu'un qui a découvert qu'ils avaient beaucoup regretté leur choix… Mais ont-ils revoté ? Non ! D'ailleurs, M. Tsipras a perdu les élections. Ensuite, les B...
Sommes-nous au café du commerce, ou en démocratie ? Vous êtes la représentante par excellence de ces élites européennes totalement coupées des réalités.
Vous précipitez le continent dans la ruine en niant la réalité ! On ne peut pas gouverner un pays, pas plus que l'ensemble des pays européens, en méprisant à ce point le vote. Si on nie le vote, que reste-t-il ? L'humeur, les panels, les sondages ? Est-ce cela que vous nous réservez, un déni permanent de démocratie ? Vous donnez des leçons au p...
Ce débat est absolument fondamental. M. Bourlanges est évidemment libre de penser que M. Tsipras a eu raison de bafouer la volonté de son peuple en ne respectant pas le résultat d'un référendum. Mais est-ce que cela peut servir de règle pour faire fonctionner les pays de l'Union européenne ? Non, bien sûr, car cela mine le pacte républicain et ...
…dépourvu de toute légitimité. Vous anticipez un monde futur dont nous ne voulons pas car nous savons qu'il aboutira, non à une nouvelle nation, mais à une dictature construite sur les décombres des nations. Nous voulons défendre les nations, démocratiques, qui peuvent s'assembler pour travailler ensemble par des délégations de souveraineté rév...
L'argument que vous brandissez sans cesse d'une possible paralysie ne vaut pas : vous savez bien que, lors négociations, il y a des échanges avant un éventuel recours au droit de véto. C'est précisément parce que, à une époque lointaine, la France menaçait d'utiliser ce droit sur le Gatt, l'accord général sur les tarifs douaniers et le commerce...
En outre, nous avons déjà l'expérience : à partir du moment où la décision à la majorité qualifiée a été instituée dans le domaine agricole, les gouvernements français ont été mis sur la défensive et les intérêts agricoles français ont été bradés. Je me souviens très bien d'un ministre de l'agriculture me disant : « Tu as raison sur cet accord ...
Nous nous accordons tous sur les grands principes, monsieur le rapporteur, mais il faut aussi se poser la question de leur application concrète. La politique se fonde sur des réalités. Or la réalité, c'est que la souffrance des Français ne vous intéresse absolument pas. M. Petit, qui considère comme des prédateurs les travailleurs français lice...
Nous avons déjà vécu les élargissements précédents de l'UE, avec leur lot de travailleurs détachés et de délocalisations d'usines. Vous qui parlez de réindustrialisation à longueur de journée, vous proposez de mettre en concurrence nos entreprises avec celles de pays dont le salaire minimum est fixé à moins de 200 euros. Il faut regarder les ch...
De surcroît, il est possible d'être solidaire avec des peuples en difficulté sans pour autant les faire adhérer à l'UE.
D'ailleurs, et c'est là votre contradiction manifeste, vous passez votre vie à défendre une Union européenne qui impose des règles bureaucratiques hallucinantes et à emmerder les Français – passez-moi l'expression – pour qu'ils s'y soumettent, mais vous comptez accepter l'adhésion de pays qui ne pourront en aucun cas les appliquer. Vous allez a...
À la grande époque de l'Union soviétique, à chaque fois que le communisme se fracassait sur la réalité de son échec, les dignitaires du parti appelaient à davantage de communisme et s'enfonçaient un peu plus. Cette résolution participe de la même démarche suicidaire : l'Union européenne bureaucratique de Bruxelles maltraite les peuples, ne fonc...
car il n'y a pas de peuple européen, ni de langue européenne ; il n'y a pas de démocratie européenne. Un tel projet signerait la fin de nos souverainetés nationales et donc de nos démocraties, complètement vidées de leur substance. Il y a toujours eu deux façons de construire l'Europe : la fuite en avant supranationale, qui aboutit à l'échec d...