Les amendements de Nadia Hai pour ce dossier
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Nous sommes ici pour débattre d'une motion de censure déposée par la NUPES sitôt que la procédure d'adoption de la seconde partie du projet de loi de finances par le 49.3 a été déclenchée par le Gouvernement…
Cette énième motion de censure vide de son sens l'exercice même du droit de l'opposition, car en l'utilisant de façon systématique et mécanique, en réflexe quasi pavlovien, vous jetez le discrédit sur ce procédé important de nos institutions.
La motion de censure n'a de sens que s'il existe une majorité alternative. Or ce n'est pas le cas. Plus encore, le Gouvernement ayant déjà engagé sa responsabilité sur la première partie du texte, il allait de soi qu'il en serait de même pour la seconde partie. Puisque les recettes sont adoptées, il est cohérent que les dépenses le soient égale...
C'est la faute de ceux qui refusent le débat et qui annoncent d'emblée que les textes budgétaires présentés par le Gouvernement ne seront pas votés : voilà la véritable cause ! Le Gouvernement et la majorité refusent catégoriquement de priver le pays d'un budget de fonctionnement : la nation en a besoin et notre responsabilité est de le lui don...
Nous refusons que les missions budgétaires de la santé, de la sécurité, de l'éducation ou encore de la culture soient suspendues à cette logique de blocage.
L'incohérence des motions de censure est désormais révélée aux Français, qui ont bien compris que vous ne les inscriviez à l'ordre du jour que par obsession d'occuper les micros. Vous cherchez par tous les moyens du temps de parole et des tribunes, au détriment de l'efficacité du travail parlementaire et de l'intérêt des Français. Cela commence...
Et, s'il vous plaît, ne nous faites plus le coup du débat : ne venez plus nous dire que le 49.3 vous prive d'un débat ! Il y a une semaine, nous vous avons offert un débat sur un plateau d'argent !
Alors, ne nous donnez pas de leçons sur le sujet. Vous n'êtes plus crédibles ! Le budget pour 2024 est celui de la responsabilité.
Responsabilité vis-à-vis des finances publiques et responsabilité vis-à-vis des Français. Il instaure un équilibre entre, d'une part, le nécessaire désendettement de notre pays et, d'autre part, la nécessité de protéger les Français. Nous avons pu dégager une économie de 16 milliards d'euros, ce qui permet d'investir dans les services publics t...
C'est une première étape pour atteindre notre objectif de 2,7 % en 2027. Tous les budgets principaux de l'État sont en augmentation par rapport à l'année dernière – c'est l'objet de la seconde partie du projet de loi de finances qui a été adopté. Le budget qui nous est proposé constitue un budget de protection, un budget de solidarité et un bu...
Permettez-moi de rendre un hommage appuyé et solennel à toutes ces femmes et ces hommes qui œuvrent au quotidien pour assurer la sécurité de tous les Français. C'est l'honneur de notre assemblée de faire tout son possible pour leur accorder les crédits nécessaires à leurs missions.
À ce titre, il me paraît important que la mobilisation en leur faveur se poursuive, avec une attention particulière accordée aux conditions d'indemnisation de leurs missions exceptionnelles durant les Jeux olympiques. Et parce qu'une politique de sécurité n'est efficace que si elle s'accompagne d'une justice puissante, les crédits de la missio...
Les crédits de la mission "Justice " ont atteint un niveau historique ! Il s'agit ensuite d'un budget de solidarité envers nos concitoyens. Ainsi, la mission "Handicap et dépendance" disposera de 400 millions d'euros fléchés vers le dispositif MaPrimeAdapt'.
C'est également un budget de solidarité envers la jeunesse étudiante : 819 millions d'euros seront consacrés aux bourses attribuées sur critères sociaux. C'est aussi un budget de solidarité en faveur des sans-abri : 203 000 places seront proposées au sein du parc d'hébergement d'urgence en 2024.
Permettez-moi d'évoquer encore l'augmentation significative des fonds dédiés aux solidarités alimentaires. Ce sont autant de dépenses majeures destinées au quotidien des Français, qui impriment la solidarité de la nation et qui tentent de répondre à leurs préoccupations de santé publique et de solidarité…
…et de faire face aux urgences conjoncturelles, à l'image de la création d'un fonds d'urgence pour aider les familles les plus précaires. Qu'avez-vous à dire contre ces mesures ? Pourquoi voulez-vous les censurer ? Plutôt que de vous perdre en palabres dans l'hémicycle, je vous invite à aller sur le terrain pour vous assurer de la bonne mise e...
N'est-ce pas là l'une des principales missions des parlementaires ? Enfin, c'est un budget d'avenir. Le travail sur l'avenir du pays ne doit pas être l'otage des postures politiciennes. Notre responsabilité est immense : les Français se souviendront de cette inertie délétère que les oppositions veulent imposer à la France en confondant préroga...
Comment appeler cela autrement quand ces mêmes oppositions refusent d'adopter les budgets de l'éducation, laquelle connaît une augmentation historique de ses crédits, soit 4,4 milliards d'euros supplémentaires pour 2024 ! La priorité est donnée à la jeunesse, c'est-à-dire à l'éducation et à l'école qui représentent le premier budget de l'État.
L'éducation de nos enfants est l'un des plus beaux investissements pour le rayonnement de la France. Comment refuser d'adopter ces budgets essentiels ? Le projet de loi de finances pour 2024 comprend la revalorisation historique des rémunérations des enseignants dès la rentrée scolaire, notamment grâce à la mise en place du pacte enseignant pou...
J'y arrive, monsieur Lecoq, ne soyez pas pressé. Il y a une rémunération minimale de 2 100 euros en début de carrière pour un professeur des écoles.