Les amendements de Murielle Lepvraud pour ce dossier
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Le groupe LFI – NUPES entend rétablir la rédaction de l'article 1er dans sa version initiale. Il convient de s'assurer que la prime alimentation exceptionnelle est d'un montant suffisamment élevé pour répondre à l'urgence alimentaire, alors que l'inflation touchant les denrées alimentaires et le recours aux banques alimentaires sont au plus hau...
Le chèque alimentation, s'il ne résolvait pas les problèmes structurels, répondait au moins à l'urgence sociale dans laquelle se trouvent les Français pour accéder à une alimentation de qualité, ou à une alimentation tout court – rappelons qu'un Français sur quatre ne mange pas à sa faim, selon l'étude des banques alimentaires publiée en févrie...
Vous persistez malgré tout à refuser aux Français l'accès à une alimentation de qualité. Aucun de nos arguments ne vaut aux yeux de ceux qui défendent l'industrie agroalimentaire ; le profit prime la santé des hommes et du vivant. Vous nous avez accusés à tort d'être antiviande, anti-élevage. C'est la raison pour laquelle nous n'avons pas trou...
Ce qui est bon pour nous, députés, l'est également pour tout un chacun. Manger moins de viande, c'est aussi, souvent, en manger mieux. Les éleveurs de porcs biologiques nous alertent sur leur situation plus que dramatique.
Ils sont tous en difficulté, car le coût de l'alimentation pour leurs animaux augmente, et la population n'a plus les moyens de s'offrir de la viande de qualité, alors que la filière est déjà en surproduction et doit brader la marchandise, ne couvrant même plus ses coûts de production. Le passage à une alimentation biologique dans la restaurat...
Quel plan ambitieux, en plein mois de prévention du cancer colorectal ! Encore une fois, le profit avant la santé !
Cette proposition de loi visait juste à aider financièrement les Français et à augmenter la part des repas végétariens dans la restauration scolaire et collective, pour que chacun puisse mieux manger. Vous l'avez vidée de sa substance en commission, sans jamais prendre en compte la nécessité d'engager la bifurcation écologique. En séance, cepen...
et l'extension du bouclier tarifaire, déjà mis en œuvre dans les outre-mer. Le groupe LFI votera donc en faveur de cette proposition de loi : grâce au bouclier et au blocage des prix, certains pourront enfin manger mais, pour qu'ils mangent mieux, en revanche, il vous faudra mieux voter.
L'objectif de la loi Egalim était de porter à 50 % les produits durables et de qualité dans la restauration collective, dont 20 % de produits biologiques à l'horizon 2022. Les résultats ne sont pas à la hauteur. Le ministère de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire estime que la part de produits durables varie entre 10 % et 20 % dans ...