Les amendements de Mohamed Laqhila pour ce dossier
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Nous sommes prêts pour un nouveau chapitre palpitant de la saga Motion de censure présentée par les troupes intrépides de la NUPES, exception faite du Parti socialiste qui – croisons les doigts – a peut-être enfin recalibré sa boussole européenne depuis fin septembre, ce dont je me félicite. Chers collègues, vous excellez dans l'art du ...
D'un côté, on nous accuse d'orchestrer une austérité digne d'un régime draconien, et de l'autre, on nous reproche une mollesse coupable dans le redressement des comptes publics. Allez comprendre ! Permettez-moi d'éclairer d'abord ceux qui, à gauche, crient à l'austérité. Il est facile de défendre l'idée que le danger d'un endettement excessif ...
Je rappelle en effet que chaque euro dépensé pour payer les intérêts de la dette représente un euro en moins pour améliorer le cadre de vie de nos concitoyens. Je le dis comme je le pense : si nous ne voulons pas que la charge de la dette devienne notre premier poste de dépense en 2027, il nous faut agir vite en fixant une trajectoire de réduct...
Dans un second temps, je souhaite répondre à nos collègues du groupe Les Républicains qui affirment que le texte manque d'ambition en matière de réduction de la dette et du déficit publics. Je souligne que la trajectoire qui nous est proposée est atteignable et plus ambitieuse que celle qui figurait dans le texte initial. La dynamique de désend...
Cela aurait dû vous satisfaire, chers collègues ! S'il vous faut une autre preuve, la voici : en octobre, les agences de notation Moody's et Fitch ont maintenu la note de la France. L'histoire nous montre qu'il convient de réduire le déficit public progressivement et graduellement pour éviter de freiner la croissance. En ce sens, l'analyse de ...
En outre, la responsabilité budgétaire européenne, à laquelle nous souscrivons, nous imposait également d'adopter le texte, car le versement par la Commission européenne des prochains paiements du plan national de relance et de résilience est conditionné à l'adoption d'une loi de programmation.
Ces paiements représentent une somme totale de 18 milliards d'euros qui doit nous aider à bâtir l'avenir du pays. Au cours de l'examen du texte, nous avons longuement débattu du conditionnement des versements européens. Afin de lever toute ambiguïté à ce sujet, notre excellent rapporteur général a – nous l'en remercions – demandé des précision...
Sous prétexte que vous avez souhaité transformer le texte en référendum pour ou contre la politique économique de cette majorité en faisant appel à des arguments profondément europhobes, vous vous estimez en droit de priver les Français de 18 milliards d'euros qui leur reviennent. Ce comportement est profondément irresponsable !
Quand des oppositions irréconciliables s'enferment dans de telles postures politiques s'agissant d'un texte dont dépendent pourtant des enjeux capitaux pour l'avenir du pays, le sens des responsabilités s'impose. En conséquence, pour préserver notre souveraineté, notre crédibilité et notre économie, la Première ministre a engagé la responsabili...