Les amendements de Michel Lauzzana pour ce dossier

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Nous avons, nous aussi, des convictions et des choses à exprimer. Pour moi, l'administration d'un produit létal est un soin, le soin ultime. Les philosophes entendus par la commission spéciale l'ont bien dit. Cela tourne au bal des hypocrites : s'il ne s'agit pas d'un soin, la sédation profonde et continue en est-elle un ?

L'amendement prévoit de modifier la rédaction d'un alinéa qui s'intégrerait dans un article du code de la santé publique. Il indique que le « droit comprend la possibilité », ce qui donne un choix au patient. C'est important et c'est ce que nous défendons depuis le début : le choix du patient doit primer. Par ailleurs, je veux bien que l'on m'e...

En examinant cet hémicycle, je me demande même si la majorité des soignants – médecins, infirmiers et aides-soignants – ne sont pas plutôt en faveur cette loi. Arrêtons donc cette farce, qui vise à culpabiliser les médecins en citant le serment d'Hippocrate. Ce qui me culpabiliserait, moi, ce serait de ne pas accompagner mon patient jusqu'au bo...

Ceux qui sont contre le projet de loi veulent le vider de son contenu. Après s'être opposés à ce que les médecins administrent la substance, ils s'opposent à ce que les infirmiers le fassent. Où cela mènera-t-il ? Vous avez beau dire, nous répétons que nous sommes en faveur d'une loi sur l'aide à mourir. C'est clair et net.