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Les amendements de Maxime Laisney pour ce dossier

8 interventions trouvées.

Depuis le début de l'examen de ce texte, j'ai l'impression que certains collègues prennent un peu par-dessus la jambe les effets de la radioactivité. L'IRSN estime que, chaque année, en France, 3 000 personnes meurent d'un cancer du poumon dû à l'inhalation de radon, un gaz radioactif. C'est un phénomène naturel, sans rapport avec les centrales...

On a compris que vous n'aimiez pas les publications de l'IRSN : c'est ce qui sous-tend ce texte. Mais ce n'est pas parce que c'est naturel qu'il faut laisser faire. La ciguë est une plante. C'est donc un produit naturel, mais aussi un poison, qu'on ne met pas au menu des cantines. Chez les travailleurs du nucléaire…

Je sais bien que M. Tanguy n'aime pas qu'on lui rappelle ce que fait la radioactivité… Une longue étude a été menée aux États-Unis, au Royaume-Uni et en France sur 310 000 travailleurs du nucléaire sous statut – les sous-traitants ne sont donc pas pris en compte, alors qu'en France, ils réalisent 80 % des tâches de maintenance et reçoivent ains...

La première conclusion de cette étude a été de dire qu'il faut, en matière de radioprotection, raisonner pour l'exposition fréquente aux faibles doses comme on le fait pour une exposition forte sur une courte durée. La seconde conclusion établit une corrélation entre l'exposition à de faibles doses, celle que subissent les travailleurs du nuclé...

Nous avons quelque peu l'impression que le SMR est une licorne, c'est-à-dire un animal magique qui n'existe pas mais qui pourrait rapporter quelques millions. Il y a six mois, on nous le vendait comme l'instrument de la décarbonation du pays dans les années qui viennent. Or, quand nous avons interrogé Agnès Pannier-Runacher à l'époque où elle é...

exploiter des réacteurs nucléaires situés beaucoup plus près des zones d'habitation et des industries lourdes, le cas échéant de sites Seveso, que ne le sont les réacteurs actuels.

Voilà ce qui se joue sur la question des SMR. Il faut donc déterminer qui les développe et, surtout, qui les exploite. Une entreprise qui cherche un retour sur investissement immédiat, ce n'est pas la même chose qu'un opérateur aux reins solides comme EDF – dont la dette s'élève certes à 65 milliards, mais dont 100 % des actions ont été racheté...

…mais il ne s'agira pas du tout de cela. Il s'agira d'un petit réacteur nucléaire situé à proximité de zones d'habitation, peut-être dans le périmètre d'un site Seveso, et exploité par des acteurs qui veulent un retour sur investissement rapide. Bien évidemment, nous ne pouvons qu'y être opposés.