Les amendements de Matthias Tavel pour ce dossier
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Un Français sur deux a déjà dû renoncer à se chauffer alors qu'il avait froid, mais vous prévoyez un matraquage tarifaire supplémentaire de 15 % de hausse des prix du gaz et de l'électricité au 1er janvier prochain. Des entreprises sont à l'arrêt, des milliers d'emplois sont menacés par l'explosion des prix de l'énergie, comme chez Duralex, mai...
Nous débattons enfin dans cette assemblée de la politique énergétique du pays. Mais ne soyons pas dupes, ce débat est largement hypocrite. Vous auriez pu décider d'engager le débat sur la stratégie énergétique avec le pays tout entier, de convoquer un référendum pour que les Français arbitrent entre différents scénarios, dont un scénario visan...
Vous pourriez tendre la main à la Nouvelle Union populaire, écologique et sociale sur un sujet comme celui des énergies renouvelables, dont nous sommes les plus grands partisans dans cette assemblée, mais le Président de la République vous intime, sur ce sujet comme sur les autres, de regarder vers la droite. M. Macron a été condamné à deux re...
La France macroniste est le seul pays de l'Union européenne à n'avoir pas atteint ses objectifs de développement des énergies renouvelables en 2020 et 2021.
Ne venez pas nous dire qu'on ne peut pas désobéir aux règles européennes alors que vous le faites vous-mêmes. Mais vous le faites mal, sur les mauvais sujets, et jamais pour mettre en œuvre l'indispensable « quoi qu'il en coûte » écologique.
Pourtant, il y a urgence ! Urgence pour le climat, d'abord : la France se réchauffe à une vitesse de 50 % supérieure à celle que les précédentes estimations laissaient craindre. Il y a donc urgence à sortir des énergies carbonées. Les scientifiques le disent depuis des décennies ; avec Jean-Luc Mélenchon, nous le proposons depuis 2012 au pays ;...
Dix ans, mais vous préférez les chimères nucléaires pour 2035 ou 2040, c'est-à-dire hors délai par rapport à l'urgence climatique…
…plutôt que l'action urgente et juste en faveur de la sobriété, des énergies renouvelables et de la sortie des énergies carbonées. Dix ans, mais vous continuez à laisser le marché faire la loi au lieu de bâtir une vraie planification écologique.
Il y a urgence pour l'avenir du pays, à plus courte échéance encore. En effet, cet hiver s'illustre par l'indisponibilité d'une grande partie du parc nucléaire. Les incidents dus à la corrosion ou aux fissures s'enchaînent, et les perspectives de remise en service ne cessent de se décaler. Faute d'avoir diversifié sa production énergétique pour...
Notre dépendance aux énergies fossiles, gaz et pétrole en tête, est contraire à l'intérêt général humain face au défi climatique et à l'indépendance nationale. Mais où est votre plan pour sortir du carbone ? Où sont les plans de conversion des filières industrielles ? Vous n'êtes même pas capables de soutenir clairement un projet de conversion...
Vous n'êtes même pas capables de valoriser pleinement les gisements d'énergie dont dispose pourtant le pays. La mer est l'un d'entre eux. C'est une fierté pour la circonscription de Saint-Nazaire que je représente d'accueillir le premier parc éolien en mer en service en France. Mais le Danemark a ouvert son premier parc éolien en mer en 1991. ...
Sur ce sujet comme sur les autres, vous gouvernez contre l'intérêt national. En 2014, M. Macron vendait la branche énergie d'Alstom à General Electric. En 2016, l'éolien en mer d'Areva a été cédé à l'Espagnol Gamesa. Deux ans plus tard, l'État, actionnaire majoritaire de Naval Group, fermait son usine d'hydroliennes, puis laissait l'entreprise ...
Et depuis juin, qu'avez-vous fait ? Vous avez autorisé la réouverture d'une centrale au charbon, lancé la construction d'un terminal méthanier flottant, et nommé à la tête d'EDF, que vous vous apprêtez à démanteler, un « serial privatiseur ».
En réalité, votre politique n'est guidée que par une seule chose : le marché. Mais on se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes.
Or les causes des hausses des prix de l'électricité et des pénuries sont claires : elles sont directement liées à la marchandisation de l'électricité et à la casse du service public au nom des dogmes libéraux de l'Union européenne.
Dans l'Europe libérale, le prix de marché est décorrélé des coûts réels de production, et même plusieurs fois supérieur à celui-ci, pour le plus grand profit des actionnaires. On subventionne le développement de distributeurs d'électricité dont l'unique activité consiste à revendre une énergie qu'ils ne produisent pas en spéculant sur ses prix.
Dans l'Europe allemande, le prix de l'électricité est indexé sur celui du gaz, un fonctionnement que même votre ministre de l'économie juge « délirant » – en vain.
L'échec du marché à organiser la production, et plus encore la bifurcation énergétique, est patent. Si vous ne voulez pas écouter les Insoumis, écoutez au moins le président du Medef : « Pour l'énergie, nous sommes en guerre, et le marché ne fonctionne pas en économie de guerre. Cela devrait obliger la Commission européenne à acter cette réalit...
M. Roux de Bézieux ajoute : « Il y a une forme de dogmatisme au sein de certains pays, que je regrette. » Parlait-il de vous ? C'est la fin d'une époque dont vous êtes la queue de comète, incapables de sortir des impasses libérales que vous avez vous-mêmes créées. Pourtant, un autre monde est possible ! Pour protéger les familles, les commune...
L'illusion selon laquelle la concurrence ferait baisser les prix a vécu, nous serons tous d'accord pour le dire. Il est urgent de rétablir le tarif réglementé pour tous – particuliers, collectivités et entreprises.