Les amendements de Matthias Tavel pour ce dossier
6 interventions trouvées.
Je rejoins le propos de nos collègues de la NUPES. Ce dispositif constitue l'un des cœurs de votre projet, qui consiste non seulement à accroître toujours davantage la précarité des allocataires du RSA et les sanctions qui leur sont applicables, mais aussi à menacer les salariés. En effet, vous prévoyez en quelque sorte d'obliger les allocatai...
Ceux qui touchent ce revenu s'y résolvent parce qu'ils sont privés d'emploi, que leur situation matérielle les y oblige, qu'ils doivent garder leurs enfants, s'occuper d'un membre de leur entourage, ou qu'ils sont en situation de handicap, ont une santé fragile ou ne peuvent se déplacer. Surtout, en autorisant des critères de définition de l'o...
Demain, vous pourrez exercer des pressions sur les salariés dont la situation est stable et le salaire correct, en leur expliquant que, s'ils cessent de travailler, ils seront remplacés par des chômeurs à la paye moins élevée. Vous créez une machine qui fragilisera non seulement les chômeurs mais aussi les salariés. Votre projet de loi « France...
Je crois, au contraire, que nous sommes au cœur du dispositif. M. Turquois évoque des obstacles périphériques, tout en reconnaissant qu'ils sont souvent centraux dans l'accès à l'emploi. Mais alors, pourquoi refuser, en commission et probablement à nouveau en séance, d'attendre le résultat des expérimentations en cours ? Ainsi, en Loire-Atlanti...
Pourquoi ne pas mener ces expérimentations à leur terme ? C'est absurde. Cela permettrait de faire la démonstration qu'une fois qu'on a levé la question de la garde d'enfant, de la santé, du handicap, de la mobilité, personne ne refuse d'accepter un emploi, dès lors que celui-ci est payé correctement et lui permet de vivre dignement de son trav...
les chômeurs et les salariés, victimes de cette concurrence déloyale, de ce dumping à domicile, qu'eux-mêmes ne réclament pas. Il ne faut pas tirer les salaires et le travail vers le bas, mais vers le haut !