Les amendements de Mathieu Lefèvre pour ce dossier
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Chers collègues : 45 000 euros par Français ; 53,4 milliards d'euros d'intérêts dus à nos créanciers majoritairement étrangers, soit l'équivalent du budget des ministères de l'intérieur et de la recherche réunis ; 1 milliard de dette à lever, chaque jour ouvré, sur les marchés financiers. Pendant des années, ces chiffres – qui n'étaient alors p...
Dans un premier temps, la dette a agi comme une drogue douce, sans que l'on y prenne garde : au milieu des années 2010, le coût de nos engagements financiers était équivalent à celui prévalant dix ans auparavant. Après tout, à quoi bon réduire nos déficits puisque s'endetter ne coûte rien, voire rapporte de l'argent grâce aux taux d'intérêt nég...
Lors de la dernière campagne présidentielle, madame Le Pen, votre programme ne proposait aucune mesure visant à revenir sur les dispositifs de protection instaurés au cours de la crise sanitaire. Il est très facile de dire que la France s'est endettée, mais encore faut-il préciser à quelles mesures vous auriez renoncé pendant la crise ! Ne fall...
Dans le programme présidentiel de Mme Le Pen, vous opposez le « choix de l'endettement » à celui de la « consolidation des fonds propres ». Allez comprendre ce que cela signifie !
Vous nous l'expliquerez, monsieur Tanguy. À l'extrême gauche, le président Coquerel a été suffisamment explicite : la dette n'est pas un problème – autrement dit, la réalité n'existe pas.
La dette n'est pas un outil de politique publique à blâmer en soi ; là, je vous rejoins, monsieur le président Coquerel. Mais s'endetter pour financer un réseau de RER métropolitains est une chose ; s'endetter pour financer les dépenses de fonctionnement, ou des dépenses que, par incurie, nous sommes incapables de réduire, en est une autre. No...
Pour casser la spirale de l'endettement, vous avez oublié deux moyens essentiels, monsieur le président de la commission : la maîtrise de la dépense publique et l'accroissement de l'activité par le travail.
La majorité présidentielle, autour d'Emmanuel Macron, s'y emploie précisément depuis 2017, avec des résultats probants : la baisse inédite des impôts, lancée en 2017 a permis à la France de retrouver la compétitivité qu'elle n'aurait jamais dû perdre au début des années 2000. En retour, celle-ci a provoqué un accroissement des recettes publique...
…sur les taux auxquels empruntent les particuliers et les entreprises. Pour toutes ces raisons, le désendettement n'est pas une option. Nous continuerons donc à soutenir une politique qui refuse le « taxer plus pour dépenser plus ».