Les amendements de Mathieu Lefèvre pour ce dossier
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Le sujet dont nous débattons est capital car, pour de nombreuses familles, ces problèmes représentent un coût très important. Je remercie donc Mme Rousseau d'avoir inscrit le texte à l'ordre du jour. Cependant nous ne partons pas d'une page blanche : M. Stéphane Baudu a présenté une proposition de loi visant à réformer le régime d'indemnisation...
Nous partageons évidemment l'objectif de l'article 1er : mieux prendre en compte les durées pour mieux caractériser les épisodes de sécheresse et l'effet différé des dommages liés au phénomène de retrait-gonflement des argiles. Cependant, nous considérons que l'article 1er répond à ces préoccupations de manière partielle et en excluant le doma...
Ceux-ci font également référence à la « maille géographique ». Nous en débattrons, mais il faut souligner que ce n'est pas une donnée administrative, mais une création de leur part. Ils mentionnent également les indicateurs d'humidité des sols qui relèvent de la technique ou tout au plus du règlement, mais en aucun cas de la loi. Surtout, il y...
Mme Rousseau nous dit, et on peut y souscrire, qu'il faut dépenser 500 millions ou 1 milliard d'euros de plus pour mieux indemniser les propriétaires victimes de ces dommages. Mais qui finance ? Comment le fait-on ? C'est beaucoup trop facile. Le confort de l'opposition ne peut pas tout permettre. Pour l'ensemble de ces raisons, nous voterons ...
Monsieur Berteloot, pour ma collègue Marsaud, la démagogie consisterait justement à voter in extenso ce texte alors qu'elle a promis autre chose à ses administrés. C'est ce que vous faites chaque jour – en confondant, au passage, les départements.
Vous dites que nous avons une calculette à la place du cœur, mais penser aux sinistrés, c'est avant tout ne pas leur raconter tout et n'importe quoi,…
…et ne pas figer dans la loi des critères qui ont vocation à être souples. Il s'agit d'admettre que, contrairement aux climatologues, nous ne sommes pas des spécialistes en matière d'hydrologie, et que le règlement, je le répète, est un peu plus souple que la loi. Ma collègue Sandra Marsaud souscrit pleinement à l'objectif de l'article 1er : a...
Le contraire s'appelle de la démagogie, et c'est ainsi que nous aboutissons à un texte totalement contre-productif. Vous n'avez d'ailleurs toujours pas répondu à cette question essentielle pour les législateurs que nous sommes : sachant que l'élargissement de l'indemnisation coûte entre 500 millions et 1 milliard d'euros, qui va payer ?
Seront-ce les assurances, sera-ce le contribuable, et comment ? Il faut impérativement que vous nous disiez par quels moyens vous comptez financer votre proposition de loi ; sans quoi elle restera lettre morte et vous aurez raconté des sornettes à vos administrés.
Nous partageons l'objectif de l'article 2, qui vise à faciliter la reconnaissance d'éligibilité et la présomption de causalité entre le dommage et la sinistralité afin d'élargir le bénéfice de l'indemnisation. En revanche, il ne faut pas considérer que toute catastrophe naturelle a pour point de départ la sécheresse des sols alors que c'est pré...
En outre, avec une généralisation des études de sols, le délai de sinistralité sera largement allongé. Je voudrais également répondre à Mme la rapporteure sur un point : la notion de catastrophe naturelle de sécheresse n'existe pas dans le code des assurances, à moins que vous me prouviez le contraire. De la même manière, il n'y a pas d'indica...
Mme la rapporteure ne nous a pas répondu sur un point déterminant : la systématisation des études de sols renchérira à la fois le coût de l'instruction et son délai, à rebours des objectifs visés. Peut-elle nous répondre ? Mme la rapporteure peut-elle également nous répondre s'agissant de l'inversion de la hiérarchie des normes ? Avec ce dispo...