Les amendements de Marianne Maximi pour ce dossier
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Il y a comme un air de déjà-vu : nous voici rassemblés pour la seconde fois pour examiner un projet de loi de finances rectificative pour 2022 ; un texte budgétaire de plus, qui se limite à la poursuite du saupoudrage ponctuel face à l'inflation. Votre politique est celle de l'effet d'annonce permanent : à chaque fois, les aides sont provisoire...
Il y a évidemment des aides bienvenues, notamment pour les universités. Mais les aides pour les étudiants annoncées dans les médias sont dérisoires : ce n'est pas avec 1 repas par jour à 1 euro qu'on répondra à l'explosion de la précarité étudiante !
Les étudiants payent des loyers, doivent chauffer leur logement, prennent les transports et mangent en principe trois fois par jour, comme tout le monde.
Il leur faut un véritable revenu pour faire face à l'explosion des prix, comme l'allocation d'autonomie que nous proposons. Rien de ce que vous annoncez ne leur permettra de sortir la tête de l'eau. Une nouvelle fois, vos mesures sont insuffisantes et coûteuses ; votre texte ne change rien – ou pas grand-chose. Tant que vous refuserez de parle...
Il faut indexer les salaires sur l'inflation – certains de nos voisins européens le font –, mais vous l'avez refusé cet été, avec la droite et le Rassemblement national.
Il faut bloquer les prix et revenir sur la marchandisation de l'énergie, mais vous l'avez refusé cet été, avec la droite et le Rassemblement national.
J'insiste, car vous n'avez de cesse de faire croire que nous serions, avec le Rassemblement national, les deux faces d'une même pièce. Mais quand on regarde vos votes, la vérité éclate ! Non seulement le Rassemblement national n'a pas changé, comme il nous l'a honteusement démontré la semaine dernière, mais il est aussi un parti libéral – comme...
Monsieur le ministre, chers collègues de la majorité, alors que la question du pouvoir d'achat est au cœur de nos échanges depuis le début de la législature, vous avez une curieuse manière d'aborder le débat. À vous écouter, vous seriez irréprochables. Ainsi, monsieur Le Maire, vous répétez que « nous avons le taux d'inflation le plus bas de la...
Même lorsque nous vous forçons à entendre leurs récits en les portant jusqu'à vos oreilles dans cet hémicycle, vous n'écoutez pas. Notre ton et notre colère vous exaspèrent bien davantage que la misère sociale dont nous nous faisons l'écho.
En cherchant à nous faire taire, c'est votre désastreux bilan que vous voulez occulter. Vous faites bien, car il retrace cinq ans de casse sociale, de politiques injustes et de coupes dans le budget des plus pauvres pour inonder les plus riches de cadeaux fiscaux. Et vous voudriez nous faire croire que les mesures que vous nous proposez vont ch...
Vos choix budgétaires appauvrissent l'État sans aucune contrepartie en matière d'efficacité. La suppression de la redevance télé, par exemple – mesure injuste pour l'audiovisuel public et qui n'est pas réservée aux plus précaires –, va coûter 3 milliards d'euros. C'est trois fois plus que ce que vous consacrez à une mesure plus juste telle que ...
Vous allez devoir prendre en compte la colère qui gronde dans le pays et lui répondre car, vous le savez, il n'est pas impossible qu'à la rentrée, ces personnes que vous ne voulez pas entendre s'organisent et se mobilisent pour revendiquer des mesures qui soient dans leur intérêt.