Les amendements de Marc Le Fur pour ce dossier
19 interventions trouvées.
Nous reprenons nos débats sur un sujet majeur : la formation des jeunes – tant ceux qui se destinent à devenir agriculteurs que ceux qui feront autre chose. Ils auront tous été bien formés. Le réseau de l'enseignement agricole, qui dépend de votre ministère, est singulier par rapport aux établissements du ministère de l'éducation nationale : i...
Puisque vous approuvez nos propos et notre analyse – en allant jusqu'à nous donner de nouveaux arguments –, vous auriez dû conclure en plaidant pour l'adoption de nos amendements ! Nous n'allons pas en faire un casus belli.
Il n'en demeure pas moins nécessaire de réaffirmer l'importance de tels partenariats. Vous me répondrez : « C'est superfétatoire. ». Certes, mais les trois quarts de ce texte sont une accumulation de portes ouvertes !
Ce serait une erreur d'estimer que les établissements de formation agricole ne forment que de futurs agriculteurs : ils jouent un rôle beaucoup plus large. Pour de nombreux jeunes, les métiers occupés en sortie de formation sont ceux de salarié d'une coopérative d'utilisation de matériel agricole (Cuma) ou de salarié d'une entreprise de travaux...
Je suis assez favorable à cet amendement, qui a le mérite d'évoquer les élèves, mais aussi les étudiants – dont nous avons tendance à oublier la présence au sein des établissements d'enseignement agricole – et les apprentis – je rappelle que ces établissements se sont beaucoup investis dans l'apprentissage, même si c'est relativement récent. C'...
Je m'oppose à cet amendement. Les agents de l'OFB font leur travail, et le font bien en général : ce n'est pas le sujet. Cependant, les contrôles excessifs dont souffrent les agriculteurs les irritent – en particulier les contrôles de l'OFB, même si ce ne sont pas les seuls.
Et ce qui irrite encore plus les agriculteurs – il faut en être conscient –, c'est que les agents de l'OFB qui arrivent dans leur exploitation, souvent à l'occasion d'une dénonciation sans fondement,…
Un agent du fisc qui fait son travail en visitant une entreprise ou un particulier n'est pas armé. Il n'est pas normal, me semble-t-il, que des agents soient armés quand ils se rendent chez d'honnêtes gens – ce que sont les agriculteurs –, qui se sentent menacés par la présence d'une arme. C'est pourquoi cet amendement est malvenu : en le dépos...
Les chasseurs et les agriculteurs travaillent ensemble. Les seconds profitent de l'action des premiers, qui leur évite la présence de trop nombreux sangliers ou de choucas…
…qui, notamment en Bretagne, menacent les cultures. On pourrait ainsi élargir la formation au rôle non seulement de l'OFB, mais aussi des chasseurs, des chambres d'agriculture, des préfectures et ainsi de suite. En tout cas, ne se focaliser que sur l'OFB sera vécu par beaucoup d'agriculteurs comme une véritable provocation.
Une fois n'est pas coutume, je soutiendrai cet amendement. Certes, certaines dispositions existent dans le code rural ; cependant, avouons-le, il y a encore beaucoup de progrès à faire pour la défense des différentes langues, qu'il s'agisse du gallo, du breton, du basque, de l'alsacien, du flamand, du corse, de toutes les variétés d'occitan, et...
J'ai entendu M. Mélenchon tenir des propos indignes à l'égard des langues régionales et se référer au funeste abbé Grégoire qui les a interdites durant la Révolution française. C'est ça, la réalité ! Il faudrait vous mettre d'accord entre vous, mes chers collègues ! En tout cas, pour moi, il importe peu de savoir d'où vient l'amendement, ce qui...
Je voudrais évoquer la grave crise que connaît la production biologique végétale et animale. Les causes de cette crise violente ont été analysées par un certain nombre d'agriculteurs et d'éleveurs bio, en particulier Hervé Guélou, président de la fédération Les Républicains des Côtes-d'Armor et pionnier de l'agriculture biologique. Le bio se dé...
Il ne faut pas confondre une niche, ayant certes vocation à s'élargir, avec un marché global. Il y a place pour une niche à condition que l'offre ne se développe pas exagérément. Or, l'offre s'est accrue au pire moment, quand le pouvoir d'achat était en crise : nos compatriotes n'avaient plus les moyens de suivre, ce qui a fait baisser la conso...
Comme le dit ma collègue, il faut aussi verser les aides – je sais que des efforts ont été réalisés en la matière –, mais ne nous illusionnons pas…
Chers collègues, vous défendez l'agriculture urbaine ; pour faire s'esclaffer les paysans de France, il n'y a pas mieux !
Il s'agit de nourrir 67 millions d'habitants et de concourir aux besoins alimentaires du monde : c'est là notre responsabilité géopolitique.
Nous avons rencontré les agriculteurs aux carrefours. Ils ne veulent pas qu'on fixe des pourcentages pour telle production, qu'on leur dise comment travailler leurs champs : ils veulent des libertés.
Avec la liberté, nous obtiendrons des résultats. Nos agriculteurs sont les meilleurs d'Europe. Chez moi, en Bretagne – la rapporteure le sait bien –, les éleveurs les plus performants ont fait mieux que les Néerlandais et les Danois. Laissons-les travailler, arrêtons de les embêter avec des pourcentages de ceci et de cela. Voilà le message qu'i...