Les amendements de Louis Boyard pour ce dossier
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Où va l'argent ? C'est la question que se posent beaucoup de Français. Malgré les impôts et les taxes qu'ils paient, les RER sont bondés, les hôpitaux s'effondrent, les profs manquent, les étudiants galèrent et les retraités perçoivent des pensions de misère. Les Français vous le demandent donc : où va leur argent ? Vous leur répondez que c'es...
À quoi correspondent ces 200 milliards ? À près de la moitié du budget de l'État ou à près de trois fois le budget de l'éducation nationale. Où vont ces 200 milliards d'argent public ? Quatre-vingts pour cent atterrissent dans les caisses des très grandes entreprises et de leurs actionnaires.
Le gâteau pour le CAC40, des miettes pour les petites entreprises, les boulangers et les artisans ! Quelles sont ces aides aux entreprises ? C'est, par exemple, le CICE qui coûte 20 milliards d'euros à l'État par an depuis 2013, pour à peine une centaine de milliers d'emplois créés. Avec tout cet argent, nous aurions pu financer 500 000 emploi...
Je le dis à ceux qui passent des journées entières aux urgences faute de soignants, à ceux dont les enfants n'ont pas de professeurs depuis des mois : les responsables sont ces gouvernements qui s'agenouillent devant les actionnaires tout en piétinant les intérêts du peuple. Il y a deux mois, ce sont les mêmes qui ont supprimé la CVAE perçue p...
Le Gouvernement l'a même reconnu dans un document officiel : cette réforme n'a qu'un seul but, compenser la baisse des impôts pour les plus grosses entreprises.
C'est écrit noir sur blanc dans l'exposé général des motifs du projet de loi de finances pour 2023, à la page 9 du document. Les Français doivent le savoir : vous voulez les faire travailler plus longtemps pour faire des économies qui serviront à gaver les actionnaires de la Société générale, de TotalEnergies ou encore de Carrefour avec l'argen...
Résultat : les boulangers, les fleuristes, les plombiers ne voient qu'à peine la couleur de ces 200 milliards. Alors, oui, j'assume de dire devant vous que ce sont eux que nous devrions aider en priorité, plutôt que Bolloré ou Pouyanné.
Aider les entreprises ? Oui, quand cela est nécessaire, mais pas sans contrepartie et certainement pas sans contrôle social et écologique. Lorsqu'un étudiant crève de faim, il doit, pour toucher sa maigre bourse, justifier de sa situation auprès du Crous, le centre régional des œuvres universitaires et scolaires. Lorsqu'une personne est privée ...
De qui se moque-t-on ? Alors que, pour faire des économies, vous voulez imposer aux Français de travailler jusqu'à 64 ans, les entreprises du CAC40, elles, ont reversé près de 80 milliards d'euros à leurs actionnaires. Or toutes avaient reçu des aides publiques. Et si on faisait contribuer ces profits dopés aux aides publiques au financement de...
Alors oui, je vous le dis, la retraite à 60 ans, c'est possible. Mais il faut que « chacun prenne sa part », comme le dit la Première ministre. Plutôt que de faire trimer les infirmières jusqu'à 64 ans, mettons les actionnaires à contribution et contrôlons les aides publiques !