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Les amendements de Loïc Prud'homme pour ce dossier

8 interventions trouvées.

Pour avoir moi-même reçu un enseignement agricole, je sais combien son excellence permet de trouver rapidement du travail. S'il développe de nombreuses compétences, à commencer par l'adaptabilité et la compréhension du système dans lequel on va travailler, son objectif ne doit pas être de pourvoir immédiatement le marché de l'emploi local, mais...

J'ai bien compris que le ministre se contenterait d'une réponse lapidaire, s'il en fait une. Il considère l'alinéa 13 comme englobant ; néanmoins, celui-ci n'inclut pas la présentation des risques liés à l'exposition aux pesticides, si peu intégrée aux parcours de formation que des associations doivent se saisir du sujet. Je pense par exemple à...

En définitive, la réponse du ministre n'était pas aussi lapidaire qu'annoncé. J'entends ses arguments et ceux-ci me fournissent l'occasion de préciser certaines choses. Au sujet du sous-amendement, je rappellerai que mon amendement vise moins à stigmatiser qui que ce soit qu'à protéger la santé des agriculteurs.

Soit il n'est pas clair, soit vous l'avez mal compris – en tout état de cause, notre communication est mauvaise, madame Bonnet. Par ailleurs, dire que les agriculteurs ne peuvent se passer de produits phytosanitaires, c'est faire insulte aux 50 000 exploitants installés en agriculture biologique, qui y parviennent très bien.

Certains sont présents dans les tribunes : vous pourrez les rencontrer après la séance. Si j'ignore des impasses que provoquerait l'abandon des produits phytosanitaires, je vous prierai de me les faire connaître ; dans l'attente de vos précisions, je reste convaincu qu'à peu près toutes les cultures peuvent être biologiques. Quant à la nature ...

Je regrette que nous n'ayons pas une discussion plus approfondie sur ces deux amendements. Encore une fois, sur 1 euro d'alimentation dans notre assiette, 8 centimes reviennent au producteur.

Certes, mais c'est l'occasion de parler de la valeur ajoutée volée au producteur. Votre esprit est sans doute assez ouvert pour que nous puissions aborder cette question, même si l'amendement ne porte pas à strictement parler sur les missions de l'enseignement agricole.

Même si je sais que vous ne voulez pas aborder le sujet central du revenu des agriculteurs dans ce projet de loi d'orientation agricole, la question de la valeur ajoutée captée par d'autres acteurs mériterait sans doute d'être évoquée au cours d'un enseignement dans les cursus agricoles, comme le proposent nos collègues.