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Les amendements de Loïc Prud'homme pour ce dossier

18 interventions trouvées.

Lorsque nous nous sommes quittés avant le déjeuner, nous discutions du nombre de personnes à former aux métiers de l'agriculture pour garantir le renouvellement des générations. L'amendement n° 1379 du groupe LFI – NUPES fixait un objectif de 30 000 nouveaux étudiants par an. Cet amendement de repli n° 1380 restreint ce chiffre à 20 000 personn...

Ce n'est pas mon avis et ce n'est pas non plus celui des syndicats de personnels de l'enseignement agricole public. De nombreux postes d'enseignant n'ont pas été renouvelés depuis sept ans. Les moyens alloués ne sont pas suffisants puisqu'ils ont été réduits.

L'amendement tend à ce que l'État pourvoie aux emplois de l'ensemble des personnels nécessaires – je reprends votre terme – au fonctionnement d'un système d'enseignement agricole qui, en 2030, devra former 30 % d'apprenants en plus qu'en 2022. On serait en droit d'attendre que, pour réaliser ce vœu pieux, des classes soient ouvertes en nombre s...

Sur la précédente série d'amendements, vous nous reprochiez la trop grande précision des objectifs chiffrés que nous proposions de fixer. Il en ira de même pour celle-ci, concernant les ETP. Je vous rappelle notre discussion en commission : j'ai évoqué des chiffres – 277 ETP de rattrapage, 684 à créer – et vous m'avez répondu qu'ils étaient tro...

et qui savent se passer de produits chimiques. Quant à M. Grégoire de Fournas, il nous débite des sornettes depuis des heures. Il qualifie le Nodu d'indicateur militant.

Il s'appelle « au doigt mouillé » ! Le Nodu est validé par des scientifiques de l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Inrae).

Il prend en compte des doses de substances actives à l'hectare. La dose unité permet de comparer ce qui est comparable plutôt que de faire la chose au doigt mouillé ou, pire, d'aller vers un HRI 1 avec des coefficients multiplicateurs tirés de votre chapeau – une fois huit, une fois seize – sans relation avec la toxicité des produits.

Nous discutons depuis quelques jours d'un projet de loi qui consacre la réduction du nombre d'agriculteurs. La trajectoire est ancienne, mais vous la faites perdurer. On se paye de mots pour faire croire le contraire mais, de fait, l'article 2 sonne comme l'aveu d'une arnaque intellectuelle et politique. Il ne prévoit – si on l'examine attenti...

Alors qu'ils aimeraient céder leurs exploitations dans de bonnes conditions et trouver des jeunes motivés et formés pour les reprendre qui, avant de s'engager dans cette carrière, aimeraient pouvoir compter sur des revenus décents, le texte n'aborde aucune de ces questions. J'y insiste : l'article 2 est emblématique de l'absence de volonté de r...

On ne peut pas dire que les organisations professionnelles ne soient pas déjà bien représentées dans la formation. Nous ne sommes donc pas favorables à augmenter encore leur poids. L'émancipation doit demeurer la boussole de l'enseignement, par différence avec ce que vous nous présentez : l'employabilité future des élèves qui participent à ces ...

Je ne suis pas sûr que l'agroécologie fasse partie intégrante des pratiques, monsieur le ministre. Tout à l'heure, notre collègue Lavergne a donné un exemple très intéressant, celui de son copain vigneron qui ne gagne pas d'argent avec sa production de vin bio, mais en gagne à peine plus avec le conventionnel. Notre collègue Potier a relevé qu...

Il s'agit du premier d'une série d'amendements qui posent des objectifs chiffrés. Vous prévoyez d'augmenter de 30 % le nombre de personnes s'installant, sans toutefois inscrire d'objectif chiffré dans la loi. Par cet amendement, nous proposons de former 30 000 personnes par an – nous aurons sans doute l'occasion de reparler des chiffres, puisq...

J'espère donc que vous nous expliquerez enfin, après cette attente insoutenable, comment vous espérez atteindre cet objectif.

Permettez-moi de profiter de cet amendement pour revenir rapidement sur la recherche publique. Monsieur le ministre, vous vous êtes offusqué tout à l'heure lorsque nous avons dit que la recherche publique devait s'affranchir des financements privés. Ma collègue Manon Meunier l'a rappelé : les chercheurs ont besoin d'indépendance. Quand on sait...

Je présenterai également le sous-amendement. Contrairement à ce que vous avez indiqué, monsieur le ministre, les moyens nécessaires n'ont pas toujours été alloués à la formation. J'ai consulté les bleus budgétaires : dans l'enseignement agricole, on dénombre 50 ETP en moins en 2019, 60 ETP en moins en 2020, 80 ETP en moins en 2021. Au cours des...

Cet amendement vise à dispenser des cours d'éducation à l'alimentation auprès des écoliers et des collégiens, afin d'améliorer leur santé et d'orienter les modes de consommation vers des pratiques plus durables et plus favorables à la généralisation de l'agriculture paysanne. Savoir se nourrir correctement constitue un apprentissage fondamenta...

…qui ne sont pas sans conséquences pour la santé de nos enfants. Bien sûr, à chacun ses priorités ! Pas moins de 20 % des jeunes sont obèses : un sur cinq. Cela ne vous pose peut-être pas de problème, mais à moi, si.

Le code de l'éducation prévoit l'éducation à l'alimentation, mais de manière facultative. Elle sera donc distillée au petit bonheur la chance, selon les établissements, mais en général, elle est inexistante. Quant à savoir à quel moment cet enseignement pourrait être dispensé, c'est précisément l'objet de cet amendement d'appel : est-ce un sav...