Les amendements de Lionel Royer-Perreaut pour ce dossier

7 interventions trouvées.

À titre personnel, je suis totalement opposé à l'amendement qui vient d'être défendu. En plus, on débat d'un dispositif qui sera relativement inopérant puisque, Mme Battistel l'a rappelé à l'instant, des conditions cumulatives seront prévues pour que soit réitérée la volonté de mourir.

Ces conditions cumulatives sont totalement restrictives par rapport au principe même des directives anticipées. Ce bricolage ne servira à rien. C'est pourquoi, à titre personnel, je suis opposé à cet amendement.

J'ai déjà eu l'occasion d'exprimer ma position sur ce point. Autant je suis ouvert à ce que nous puissions accompagner les personnes qui souhaitent cheminer vers la mort dans le cadre d'une décision personnelle et d'un acte pleinement assumé, autant je suis très réservé sur la possibilité de demander à un tiers, médical ou familial, d'interveni...

Je crois qu'il faut s'opposer à la suppression de cet article parce que nous nous devons d'avoir dans cet hémicycle le débat auquel les Français et les Françaises tiennent pour aboutir à une législation de progrès, une législation qui fasse avancer la société au gré des nouvelles possibilités qui s'ouvrent. Cela étant, vous me permettrez une p...

afin d'aboutir à un texte qui soit à la hauteur des attentes exprimées par une grande majorité de Français. Aussi suis-je opposé à la suppression de cet article central, majeur.

Nous cheminons lentement mais sûrement dans l'examen du projet de loi, même si j'ai parfois l'impression que nous ne sommes plus à l'Assemblée nationale mais à l'Académie française, bien que nous ne soyons pas très nombreux à pouvoir prétendre y siéger.

Je suis, à titre personnel, opposé à l'idée de reconnaître un droit à l'aide à mourir : c'est une liberté, éventuellement un choix, une possibilité, ou une faculté, mais je ne pense pas qu'il soit souhaitable de l'inscrire comme un droit. En outre, Mme la rapporteure l'a dit et nous en avons déjà délibéré, nous ne voulons pas en faire un droit ...