Les amendements de Laurent Marcangeli pour ce dossier
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Trois mois après l'adoption définitive de la réforme par le Parlement, plus de cinq mois après sa présentation par la Première ministre et plus de huit mois après le début des cycles de concertation menés par le Gouvernement, nous parlons toujours des retraites – sachant que les premiers décrets d'application ont été publiés au Journal offic...
…en effet, nous nous sommes concentrés sur la question de l'application – ou non – du fameux article 40 de la Constitution à la proposition de loi déposée par le groupe LIOT dans l'espoir de revenir sur ce qui avait déjà été voté. Certains semblent avoir du mal avec les règles de nos institutions et refusent de reconnaître leur défaite, quitte ...
J'en veux pour preuve ce qu'il s'est passé il y a à peine quelques jours, lors d'un vote en commission des affaires sociales – auquel l'intégralité des députés membres de la commission a pris part : une majorité a soutenu la suppression de l'article 1er de la proposition de loi, qui tendait à abroger le recul de l'âge légal de départ à la retra...
Avant cela, lorsque la Première ministre a engagé la responsabilité de son Gouvernement sur la réforme des retraites, la motion de censure déposée par les députés de l'opposition pour exprimer leur refus de cette réforme n'a pas été adoptée. Auparavant, la réforme des retraites avait fait l'objet d'un vote favorable au Sénat, suivi d'un accord ...
J'observe d'ailleurs que ceux qui crient au déni de démocratie aujourd'hui étaient, hier, les premiers à pratiquer l'obstruction parlementaire, notamment pour empêcher un vote sur le report de l'âge légal de départ à la retraite, sans doute saisis d'une soudaine peur du résultat.
Que dire également de l'étrange alliance de circonstance née à l'occasion de l'examen de cette proposition de loi ? Faudrait-il en déduire que les oppositions, dans leur diversité et leurs contradictions, sont prêtes à gouverner ensemble ?
Existe-t-il une autre majorité que la nôtre capable de gouverner notre pays dans un moment charnière de son histoire ?
La réponse est deux fois non, mes chers collègues, car les manœuvres législatives effectuées à des fins purement politiciennes desservent grandement les travaux menés par notre assemblée, pire, elles abîment notre démocratie.
… et répondons à leurs attentes, qu'il s'agisse du pouvoir d'achat avec le projet de loi à venir sur le partage de la valeur, de la justice avec une hausse des moyens humains et financiers qui lui sont dédiés, de la santé avec la lutte contre les déserts médicaux, de l'emploi aussi avec le projet pour le plein emploi qui facilitera bientôt le r...
Il était vraiment temps que cela s'arrête car, malheureusement pour notre démocratie parlementaire, cette assemblée n'a pas montré une belle image depuis plusieurs jours.
Nous n'avons pas été en mesure de débattre comme nous le souhaitions. Nous n'avons pas été en mesure de parler de l'avenir du système de retraite de nos compatriotes, et je le regrette.
Ce soir, nous avons dû suspendre nos débats sans atteindre l'article 3. L'article 49, alinéa 2 de la Constitution permet à un groupe de censurer le Gouvernement. Chers collègues du Rassemblement national, nous le savons, vous n'obtiendrez pas cette censure, pour la bonne et simple raison que vous n'obtiendrez pas de majorité.
Force est de constater qu'il n'existe pas de majorité alternative et que les élus de la NUPES ne voteront pas cette motion de censure, parce que c'est vous qui la proposez.
Le pire serait d'ailleurs qu'ils la votent. Pourquoi ? Car vous n'êtes pas une solution alternative. Dans vos rangs comme dans les leurs, si on analyse vos propositions, personne n'est capable de gouverner le pays.
Vous racontez des sornettes, vous propagez des fake news et vous ne servez que l'intérêt de la politique au rabais. Ce débat aurait pu être de meilleure qualité.
Mais, en commission comme dans l'hémicycle, nous n'avons pas réussi à travailler tranquillement, à débattre, à échanger et à amender le texte. Mme la Première ministre s'est interrogée : que retiendra-t-on de ce débat ? D'abord des acouphènes…
Oui, des acouphènes ! C'est bien malheureux pour l'image de la démocratie parlementaire dans notre pays. Que retiendra-t-on encore ? Des séries d'amendements ânonnés, répétés, des rappels au règlement, des invectives personnelles. Je rends hommage aux ministres présents au banc du Gouvernement, et surtout à Olivier Dussopt qui a subi, au début ...
Nous le savons, sur le fond, la réforme proposée aux Français n'est pas facile. Mais c'est un choix de responsabilité. C'est un choix d'efforts. C'est un choix de solidarité entre les générations. C'est surtout un choix qui permet d'envisager le sauvetage de notre régime de retraite par répartition.
…vos propositions étaient totalement irréalistes et nous avons tous déçu les Français. Faisons collectivement preuve d'humilité. Peut-être devons-nous, comme l'a dit Jean-Paul Mattei tout à l'heure, réfléchir à l'avenir des débats dans notre institution. Peut-être devons-nous nous poser les vraies questions. Au-delà de l'éventuel rejet d'une ré...
Sortis de cette marmite dans laquelle nous avons marné pendant plusieurs semaines, il faut le reconnaître, les Français garderont une image particulièrement désagréable de nos débats.