Les amendements de Johnny Hajjar pour ce dossier
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Il porte également sur la ligne budgétaire unique et la question du logement. J'avoue avoir du mal à comprendre les arguments qui nous sont opposés. On parle de précarité, de chômage et de pauvreté, laquelle connaît une augmentation incroyable dans les territoires d'outre-mer, à tel point que leurs habitants ne peuvent pas accéder à des logemen...
J'ai du mal à comprendre la stratégie consistant à afficher des sommes sans mettre en place les conditions administratives et juridiques d'accès à ces sommes.
Vous parlez de 800 millions d'euros affectés à des projets anciens qui n'ont pas abouti. Or rien n'est fait pour simplifier les démarches. Les bailleurs sociaux n'ont pas de problème de trésorerie ni de financement propre. Dès lors il faut simplifier l'accès aux fonds qui ont été votés. En disant que vous mettez des fonds à disposition mais qu...
J'insiste : un problème financier va se poser. Certes, l'argent est un moyen et non un objectif, mais il est nécessaire si l'on veut proposer des logements à loyer modéré pour des familles défavorisées. Voilà ce que nous vous disons. Au vu de la chute des crédits de paiement en 2023, il apparaît nécessaire d'agir à plusieurs niveaux. Premièrem...
Moi qui discute avec des opérateurs de réhabilitation sociale comme avec des bailleurs sociaux, je sais qu'ils doivent proposer des logements réhabilités ou neufs à des coûts acceptables. Sinon, le loyer ne pourra pas être payé par des personnes au chômage, en situation de précarité ou qui ne perçoivent qu'un minimum vieillesse. Là réside la di...
Dans un contexte de crises multiples et récurrentes, les moyens de la mission "Outre-mer" affichent, pour l'année 2023, une hausse de près de 300 millions d'euros. Cette augmentation est cependant toute relative, car elle provient pour les deux tiers d'une hausse prévisionnelle et mécanique de compensations d'allégements des charges patronales,...
Troisièmement, je regrette que les moyens de certaines actions, pourtant essentielles, comme la continuité territoriale, le logement ou l'aide au fret, ne soient pas renforcés. Enfin, j'observe que les priorités de la mission "Outre-mer" visent à gérer nos problèmes en bout de chaîne, à travers le service militaire adapté (SMA), les contrats d...
les déficits qui mènent aux Corom et le manque de moyens des collectivités pour recruter des cadres qui conduit au recours à l'ingénierie financée par l'AFD. Mes chers collègues, la vie chère, thème choisi dans la deuxième partie de mon rapport, est un phénomène à la fois ancien et très actuel, qui résulte de la conjonction de plusieurs phénom...
Troisièmement, les collectivités territoriales souffrent d'un sous-financement structurel et conjoncturel. Malgré la péréquation, il manque près de 150 millions d'euros par an. En outre, nous pâtissons d'un manque de financement conjoncturel dû aux baisses de dotations pour financer la dette publique – si l'on cumule les années 2022 et 2023, le...
et de converger autour de l'appel de Fort-de-France pour plus de subsidiarité, d'initiative locale et de développement endogène. J'ai également demandé l'installation d'une commission d'enquête parlementaire sur le coût de la vie dans nos territoires. Comme vous pouvez le présumer, je ne voterai pas les crédits de cette mission, même si nous n...
La Martinique et la Guadeloupe subissent une baisse démographique importante. L'Agence de l'outre-mer pour la mobilité (Ladom) permet à des jeunes d'aller se former à l'extérieur. Dans l'idée d'assurer la continuité territoriale, il s'agirait de financer pour la première fois le retour au pays, le « sens inverse », afin de revitaliser nos terri...
C'est un amendement de fond qui vise à lutter contre la vie chère en développant et en augmentant la production locale, ce qui suppose d'accroître la diversification agricole. Certes, les moyens consacrés à cet objectif sont en augmentation, mais ils sont insuffisants eu égard à l'urgence ; je propose donc de les renforcer.
La vie chère est notamment alimentée par une grave progression du coût du fret, qui a un impact sur les prix. Compte tenu de la baisse des crédits de paiement consacrés à l'aide au fret, le présent amendement vise à régulariser et à compenser les pertes pour lutter contre la vie chère.
J'ai du mal à entendre qu'une condition n'est pas satisfaisante alors qu'elle est nécessaire. Il faut augmenter l'aide au fret. Qu'un autre problème s'ajoute, soit. Il ne sert cependant à rien de disposer d'un mécanisme d'aide au fret si nous ne pouvons pas agir directement sur la baisse du prix des produits dans nos territoires pour soutenir l...
Il n'est pas nécessaire d'assurer l'équilibre des dépenses de l'État avec les recettes, contrairement aux collectivités territoriales. Il y a une urgence, que nous devons prendre en compte en augmentant l'aide au fret.
Pour moi, c'était une première. Je remercie la présidente pour cette solidarité et pour cette soirée, le ministre délégué pour avoir accepté de prendre tous les coups tout seul, les parlementaires de la majorité qui sont restés, tous les collègues, tous les personnels. J'étais parti pour voter contre ces crédits, mais j'ai évolué parce que l'i...
Nous avons fait valoir nos réalités locales. Je pense que nous avons été écoutés et qu'un autre regard a été porté sur les outre-mer.
L'argent reste un moyen ; il est nécessaire, mais ce ne sera pas suffisant. Ce vote nous permet de prendre date pour la suite. Merci encore et, comme l'on dit en créole de Martinique, Fos épi couraj, tchimbé ! Force et courage, tenez bon !