Les amendements de Jocelyn Dessigny pour ce dossier
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Dans la continuité de ce que vient de dire M. Delaporte, bienvenue à France usine à gaz ! Avec la mobilité et les zones rurales, nous touchons au cœur du problème. Pourtant, ni le rapporteur ni le ministre n'ont souhaité l'évoquer. Notre collègue Raux a tout à fait raison de souligner la particularité des zones rurales – si seulement vous pouvi...
La ruralité est un point noir de votre texte. Vous n'avez jamais tenu compte des particularités des zones rurales, dans lesquelles vivent pourtant des milliers de Français. Ces derniers se trouveront en conséquence un peu plus en marge de l'emploi, ou en seront tout bonnement exclus. Je le répète, ce texte était pour vous l'occasion de créer de...
Il semble évident que le nombre d'heures doit être défini dans le texte, et non par décret. Monsieur le ministre, monsieur le rapporteur, pouvez-vous nous dire clairement ce qu'il représentera, en journées de travail ? Il serait important que nous le sachions.
Qu'il s'agisse de la préparation opérationnelle à l'emploi collective (POEC) ou individuelle (POEI), il nous semblait important que soit fixé un nombre minimal d'heures de travail par semaine pour le contrat de travail pouvant être conclu à l'issue de la formation, ainsi que le prévoyait l'amendement n° 1483. En revanche, il nous paraît aberran...
Avant de chercher le métier qui nous plaît, il faut d'abord savoir s'il offre des perspectives de recrutement dans le territoire où nous vivons. À quoi sert-il d'être formé – aussi belle que soit la formation – à un métier qui n'offre pas de débouché là où vous vivez ? Contrairement à mon collègue, je pense qu'il faut mettre en adéquation les ...
Oui, il est toujours bénéfique de se former : vous avez entièrement raison. Mais est-ce à l'État de payer les formations qui répondent aux désirs des uns et des autres ? Je ne le crois pas.
Sur le plan professionnel, je ne vois pas l'intérêt de suivre une formation qui n'a aucun lien avec l'emploi auquel on postule, que cette formation soit payée par les cotisations ou par l'État. On peut apprendre l'italien, l'espagnol, tout ce qu'on veut ! Mais il y a un temps et un lieu pour tout.
Il existe en effet une petite différence entre une concertation et une négociation. Si j'ai indiqué tout à l'heure, et je le maintiens, que les formations doivent être proposées en relation avec les besoins des entreprises sur le terrain, il faut aussi que les personnes qui postulent à ces formations le fassent de leur plein gré. Nous voterons ...
On parle de formation professionnelle et des métiers en tension, mais encore faut-il se poser les bonnes questions. Pourquoi a-t-on autant de métiers manuels en tension aujourd'hui ? Dans les années 1980, nos collègues de gauche, notamment, nous ont fait l'apologie du baccalauréat : tout le monde devait décrocher son bac pour choisir le métier ...
Tous ces métiers ont été malmenés pendant des années, beaucoup les accusant d'être bas de gamme. Il est temps de rattraper les choses et de mener les réformes nécessaires. On a aujourd'hui en France un véritable problème de formation.
Je regrette que le présent texte ait omis d'explorer une autre piste, celle des parrainages entre les anciens et les jeunes : ces derniers se verraient enseigner leur métier par ceux qui les ont précédés, avec l'assurance d'être ainsi formés aux vraies techniques. J'insiste, il y a un vrai déficit de formation. Et parmi celles qui sont déjà pro...