Les amendements de Jérôme Legavre pour ce dossier

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Madame la Première ministre, la directrice exécutive de l'Unicef a affirmé lundi devant le Conseil de sécurité de l'ONU que « plus de 420 enfants sont tués ou blessés chaque jour à Gaza ».

Jean François Corty, vice-président de Médecins du monde, explique dans Libération qu'« on passe peu à peu d'une prison à ciel ouvert à un charnier à ciel ouvert ». Madame la Première ministre, vous et votre gouvernement avez fait le choix de soutenir inconditionnellement le gouvernement de M. Netanyahou. Or la démocratie, c'est le droit...

Dans le monde entier, notamment en Europe, par exemple à Londres, des manifestations très puissantes ont lieu en ce sens. En France, elles sont interdites, comme celle de samedi dernier à Paris.

Un climat dangereux est en train de s'installer – dangereux pour le pays, pour la démocratie, pour l'ensemble des libertés publiques.

Au Rassemblement national comme dans votre majorité, certains ont cru bon de s'en prendre à la liberté de la presse, en réclamant que l'Agence France-Presse (AFP) soit privée de ses subventions publiques.

Un autre député de la majorité, a déclaré à la radio que « Jean-Luc Mélenchon est un danger pour la société »

et qu'« il devrait être fiché S », ajoutant aux menaces dont celui-ci fait l'objet. Madame la Première ministre, vous désolidarisez-vous nettement de ces propos irresponsables ?

La première victime d'une guerre est la vérité : cet adage se vérifie particulièrement à Gaza pilonnée, réduite au silence.

À ce jour, vingt-huit journalistes, dont vingt-deux palestiniens, y ont été tués. Deux tribunes récemment publiées demandent aux autorités françaises et aux instances internationales d'appeler à la protection des journalistes qui tentent, dans l'enclave, de faire leur métier : informer.

Reprenez-vous cet appel à votre compte ? Autant de questions reliées à cette exigence que nous clamons depuis le début et que nous ne tairons jamais : un cessez-le-feu immédiat !