Les amendements de Jean-René Cazeneuve pour ce dossier
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Vous souhaitez supprimer à la fois la ligne d'avion Paris-Toulouse, car il existe une ligne ferroviaire alternative – quatre heures de trajet –, et le TGV Paris-Toulouse. Quel est en réalité votre objectif ? Que tous les départements du Sud-Ouest soient définitivement enclavés ?
Le TGV est un vecteur puissant de développement économique et social. Vous pouvez le constater dans tous les territoires qu'il dessert. C'est tellement évident que je peine à comprendre le sens de vos interventions !
Répétons-le : ce sont des dizaines de milliers d'élus locaux qui attendent ce projet. Car le GPSO ne profitera pas qu'à Toulouse : il bénéficiera à l'Ariège, au Gers, au Lot-et-Garonne ! Ces territoires le considèrent comme un levier puissant de développement économique !
Souffrez, monsieur le président, que l'on respecte les règles. Quand on vote 15 milliards d'euros de dépenses supplémentaires, il faut bien les enlever quelque part. Voilà les règles que nous respectons dans cet hémicycle depuis quelques dizaines d'années, avant même que la France insoumise n'arrive ici !
Votre credo, votre choix est de ne pas respecter les règles. Pour notre part, nous respectons les règles. Il s'est passé quelque chose : nous avons déjà adopté les recettes.
Que s'est-il passé depuis deux ou trois ans ? L'argent étant très disponible, il était tentant de s'endetter à un taux de 0 %. Nous l'avons fait pour financer nos politiques publiques, investir notamment dans l'hôpital et dans le ferroviaire.
Je ne vous ai pas interrompu, ayant au moins cette politesse ! Actuellement, nous devons faire face au principe de réalité car les taux ont augmenté : la France se refinance à dix ans à des taux de 2,8 % ou 2,9 %. Ce que vous faites aurait pour conséquence d'augmenter très significativement la dette laissée à nos enfants. C'est absolument inacc...
Nous allons devoir nous habituer au fait que la NUPES et le Rassemblement national s'applaudissent et votent systématiquement ensemble.
Sur le fond, je voudrais rappeler aux députés qu'ils sont non seulement là pour voter la loi, mais également pour la respecter. Cet amendement ne respecte pas la loi.
Des règles existent. Vous pouvez vous lever, vous applaudir, sautiller sur vos chaises, à chaque fois que vous votez un amendement de crédit, c'est poche gauche et poche droite : vous prenez à Pierre pour donner à Paul !
Ce n'est pas une solution, votre amendement ne crée aucune valeur. Vous n'avez pas voté un seul euro supplémentaire pour l'écologie.