Les amendements de Jean-Louis Bourlanges pour ce dossier
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C'est sans doute un des débats les plus difficiles auxquels nous sommes confrontés : il suscite en nous des réactions multiples, confuses et contradictoires. Et c'est assurément un débat qui mérite mieux que des noms d'oiseaux ou des procès d'intention.
Nous nous avançons, comme l'a dit très sobrement notre porte-parole, M. Zgainski, sur un terrain très dangereux, et nous devons le faire avec le secours de la raison, de la prudence, de la modération et du sens des responsabilités. Nous sommes avant tout marqués par la remontée de l'antisémitisme un peu partout dans le monde, notamment dans not...
Notre conviction est claire : cette montée de l'antisémitisme conduit à rendre difficile une approche totalement objective du problème posé par la politique de l'État d'Israël. Nous sommes, au groupe Démocrate (MODEM et indépendants), résolument sionistes, pour employer un terme qui n'est pas très à la mode, parce que le sionisme, c'est-à-dire ...
Mais je ne voudrais pas me livrer à une caricature. J'ai lu avec beaucoup d'intérêt le rapport de M. Lecoq : il exprime très clairement son attachement personnel et celui de son groupe à un État souverain et protégé pour Israël.
Nous sommes face à une situation claire : pour que cet État légitime, souverain et libre existe à tous les points de vue, il ne doit pas être seul ! Il faut qu'il y ait aussi un autre État.
Les plus éclairés des dirigeants israéliens, et je le dis évidemment avec l'émotion qui nous anime tous au souvenir d'Yitzhak Rabin ,
ont compris qu'il fallait deux États. Il faut un État pour les juifs et un État pour les Palestiniens, et des garanties internationales très fortes pour assurer la stabilité et la sécurité de deux.
Je vous remercie de décompter ces interruptions de mon temps de parole. Il est clair que le refus de la solution à deux États est une situation qui enferme Israël dans une situation terrible qui l'abonne à un développement incessant de la violence, ce qui l'a conduit– même si on a eu raison de rappeler que c'était le seul État démocratique de ...
En plus, celui-ci condamne Israël à avoir comme seule solution un État unique dans lequel les Juifs seront, à terme, en minorité. C'est pourquoi nous sommes favorables sur ce point à votre analyse, monsieur Lecoq. En revanche, nous ne vous suivons pas quand vous mentionnez un apartheid, parce que nous considérons que ce terme est réducteur et i...
Quant à vos solutions, elles me paraissent inopérantes. Nous, nous estimons que la solution proviendra de deux sources : d'une part, la communauté internationale, laquelle a fondé Israël et qui doit se réunir pour conduire les acteurs concernés à une solution raisonnable, et, d'autre part, le peuple israélien lui-même, qui doit défendre les pri...