Les amendements de Isabelle Périgault pour ce dossier
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Aujourd'hui, les usagers de la SNCF ont été, une nouvelle fois, pris en otage. Le groupe Les Républicains pense à celles et ceux qui n'ont pas pu se rendre au travail ce matin.
Dans ma circonscription de Seine-et-Marne, de nombreux usagers de la ligne P – Paris-Provins –, ainsi que des lignes D, R et C, qui travaillent à Paris, rencontrent régulièrement des problèmes de train.
Comment se déplacer sereinement dans de telles conditions ? Ces grèves provoquent un véritable sentiment de frustration et d'injustice chez les usagers. Ces derniers subissent des désagréments insupportables et ne peuvent, comme d'habitude, rien dire. Ils ne comprennent pas pourquoi le Gouvernement permet à cette situation de perdurer.
Voilà des semaines que votre gouvernement cède aux syndicats. Je pense notamment à l'accord sur les fins de carrières signé en avril, dont le financement est estimé à 35 millions d'euros.
Règne, finalement, la loi du plus fort. Vous ne faites qu'encourager les grèves à se multiplier et à durer plus longtemps. En France, le chantage est devenu un moyen efficace d'obtenir des avantages immédiats, et parfois irresponsables.
Cette dynamique perverse affaiblit non seulement l'autorité de l'État, mais elle encourage également les syndicats à utiliser la grève comme la principale arme de négociation, au détriment des usagers, de l'économie du pays et de l'intérêt général. Faire pression : voilà la nouvelle arme gagnante des syndicats.
Les Français travaillent dur, sans se plaindre, et ne font pas pression pour obtenir toujours plus d'avantages. Comment comptez-vous reprendre la main, afin de ne pas pénaliser ceux qui dépendent des transports en commun, et d'assurer un service public accessible, fiable et de qualité, sans alourdir encore un peu plus leurs impôts ?