Cet amendement de Marie Pochon, députée de la Drôme, a pour objectif d'améliorer l'attractivité des métiers de la sécurité civile. Rappelons que parmi les quelque 250 000 sapeurs-pompiers, 79 % sont des bénévoles, soit presque 200 000 personnes sapeurs-pompiers volontaires qui exercent cette activité parallèlement à leur emploi ou à leurs études, ce qui n'est pas sans conséquence pour l'organisation de leur vie.
Ma collègue propose que le Gouvernement engage une réflexion sur les conditions dans lesquelles l'engagement chez les sapeurs-pompiers volontaires pourrait à ce titre entraîner le bénéfice d'une autorisation d'absence de huit jours par année civile, notamment pour se former. En effet, il est essentiel d'avoir des temps de formation répétés pour maintenir les acquis et les techniques en évolution constante. Les formations qualité de sapeurs-pompiers volontaires peuvent en outre être grandement utiles, voire vitales à l'entreprise ou à l'institution, en ce qu'elles permettent d'assurer les premiers secours sur le lieu de travail et de prévenir contre divers risques, notamment celui de l'incendie.
Ce serait une véritable aide pour les entreprises qu'une telle mesure permette la mobilisation rapide d'hommes et de femmes pour répondre à des situations de crise ou de catastrophe. Elles en ont grandement besoin aujourd'hui et j'appelle toute l'attention de M. le rapporteur et de M. le ministre sur cet amendement de soutien à la sécurité civile.