Il concerne les jeunes femmes et les jeunes hommes qui déclarent avoir été drogués à leur insu dans les bars ou les boîtes de nuit. La drogue du violeur, le GHB – Gamma-Hydroxy-Butyrate –, est versée dans des verres dans les bars et, parfois, peut même être injectée par une seringue dans la rue ou aux abords des rues, comme dans ma ville de Lille où des jeunes se rassemblent dans la rue très tard le soir.
Dans de nombreuses villes, les jeunes, les étudiants et tous ceux qui sortent alertent les élus des collectivités territoriales et les députés. Nous souhaitons que cette question fasse l'objet d'une attention particulière dans la Lopmi, en renforçant la prévention et les moyens, afin d'accompagner tous ceux qui luttent contre cette pratique très récente et très difficile à détecter. Il s'agit également de faire en sorte que les services de police nationale travaillent en collaboration avec les polices municipales et les responsables d'établissements pour lutter contre ce fléau.