La police judiciaire vient ainsi temporairement en aide à la sécurité publique. Ce n'est pas glorieux, mais c'est ainsi. Cela se fait en lien avec le parquet, bien évidemment. En général, c'est le parquet qui appelle à l'aide. La police judiciaire est toujours sous l'autorité du ministère de l'intérieur, monsieur Bernalicis. Et ses agents sont parfois amenés à aider leurs collègues de la sécurité publique
Mais cela doit cesser. C'est l'objet du travail que nous menons depuis quatre ou cinq jours – je ne vais pas y revenir. Vous exprimez une crainte, monsieur le député, mais ce n'est pas une crainte pour l'avenir puisqu'elle concerne des méthodes qui s'appliquaient hier.
Par ailleurs, on me reproche de ne plus assurer la séparation des pouvoirs. Mais que fait la section de recherche de la gendarmerie nationale dans vos régions ? Qu'est-elle, si ce n'est la « police judiciaire » de la gendarmerie nationale ?