Ces amendements visent à inscrire dans le rapport annexé le recrutement de gardes de sécurité pour assurer le maintien de l'ordre dans les gares, hautement exposées à la petite délinquance, à la violence et aux vols.
Outre la forte augmentation des incivilités et des agressions dans les transports, les gares sont en effet le théâtre d'une aggravation des faits de délinquance. À titre d'exemple, ceux-ci ont augmenté de 30 % en un an à la gare de Chartres ainsi qu'à la gare d'Angoulême, qui est devenue un point de deal depuis quelques mois.
Quant aux grandes villes, la situation y est alarmante, depuis de nombreuses années déjà, dans les transports et dans les gares. À Paris, en 2021, 52 204 personnes ont été victimes d'actes de délinquance dans les bus, RER, métros et tramways, mais aussi dans les gares et les trains grandes lignes.
Or la présence de gardes de sécurité armés pourrait faire baisser drastiquement le nombre des agressions et des faits de délinquance dans les gares routières et ferroviaires et assurer ainsi la protection des millions de Français qui, chaque jour, voyagent en train ou en autocar.
C'est pourquoi nous proposons, par l'amendement n° 705 , le recrutement de 5 000 gardes de sécurité ; l'amendement n° 706 , qui est de repli, fixe ce nombre à 3 000.