Aux termes de l'alinéa 114 du rapport annexé, le diagnostic expliquant le choix des territoires d'implantation des 200 nouvelles brigades de gendarmerie sera partagé avec les élus. Cet amendement tend à ce que les élus soient consultés après un premier choix d'emplacements possibles effectué par la direction générale de la gendarmerie nationale.
Il vise à préciser que le premier choix d'implantations possibles sera effectué par la gendarmerie elle-même et que la concertation avec les autorités administratives ainsi qu'avec les élus interviendra dans un second temps. En effet, nous estimons que les forces de gendarmerie sont les mieux placées pour savoir où il est nécessaire d'implanter une nouvelle brigade, notamment dans le but de diminuer leur délai d'intervention.
Il est bien sûr souhaitable que ce choix fasse l'objet d'une concertation avec les élus. Celle-ci doit néanmoins intervenir dans un second temps, afin d'éviter l'effet pervers par lequel les maires les plus influents obtiendraient la création d'une brigade dans leur commune quand bien même ce choix ne serait pas le plus pertinent.
Il convient donc d'acter cette chronologie : la gendarmerie fait d'abord part de ses besoins, qui permettent d'identifier les zones où de futures brigades peuvent être implantées ; les élus concernés sont ensuite consultés afin de répondre au mieux aux besoins de la gendarmerie.