Le rapport annexé entérine le triplement des crédits alloués à la vidéosurveillance. Ce faisant, nous multiplions les budgets sans jamais vérifier l'efficacité des politiques publiques, comme nous venons de l'expliquer. C'est pourquoi, en plus de demander un rapport d'évaluation, nous sollicitons par cet amendement l'ouverture des images de vidéosurveillance aux chercheurs qui travaillent sur ces questions, sous réserve évidemment de respecter toutes les mesures de précaution et de confidentialité nécessaires, afin que leurs études servent à cette évaluation pour le bien commun. Évaluer des investissements aussi importants est nécessaire par respect pour les deniers publics, mais aussi pour optimiser les moyens alloués à la sécurité, afin qu'elle rende le meilleur service possible au public.
Comme l'a rappelé Élisa Martin, l'efficacité de la vidéosurveillance, avérée dans le domaine routier, est sujette à caution en matière de sécurité aux personnes, laquelle est pourtant la priorité à nos yeux. Si des millions d'euros sont dépensés pour rien, il serait bon de le savoir.