Je vous le dis avec le sourire, monsieur le rapporteur : ce qui est une réalité dans certains territoires ne l'est pas dans d'autres. Les territoires ultramarins ont leurs spécificités, et nous savons pertinemment de quoi nous parlons. Prenez le temps de nous écouter et de comprendre les relations que nous avons avec les représentants de l'État. Je me réjouis que Mme Fiat ait eu de bonnes relations avec son préfet, mais ce n'est pas toujours notre cas. À plusieurs reprises, des décisions ont été prises sans que les élus locaux en aient été informés ; ils les ont découvertes a posteriori, ce qui crée inévitablement des tensions. Quand nous déposons des amendements et soumettons des doléances, ce n'est pas pour nous faire plaisir…