Pardon d'aller à contre-courant de vos arguments, monsieur le rapporteur, mais lors de la crise sanitaire, des cellules interministérielles de crise (CIC) ont été mises en place dans nos territoires : une certaine concertation y était pratiquée, mais elle n'était pas à la hauteur de nos espérances – bien souvent, le représentant de l'État prenait les décisions seul et en informait les élus a posteriori, ce qui occasionnait des tensions dont nous nous serions bien passés pour affronter la crise. Si nous sommes insistants sur la composition de ce dispositif, c'est parce que nous en avons constaté les écueils : nous avons vu comment agissait le représentant de l'État en pareille situation. En outre, nous avons démontré que nous étions capables de réunir rapidement les parties – maires et parlementaires du territoire concerné – dès qu'elles étaient disponibles. Cela ne pose pas de difficulté.